Les moustiques tigres surveillés par l’ARS

Depuis le 1er mai et jusqu’au 30 novembre, l’Agence régionale de santé (ARS) renforce son dispositif visant à lutter contre les virus qu’ils transmettent.

Dengue, Chikungunya et Zika. Voici quelques exemples d’arboviroses, des virus transmis par les moustiques tigres. Pour limiter les contaminations et éviter dans la mesure du possible le recours aux traitements chimiques, l’Agence régionale de santé (ARS) a lancé le 1er mai son dispositif annuel de surveillance renforcée pour lutter contre ces maladies. Celui-ci court jusqu’au 30 novembre. Concrètement, dans un communiqué du 1er mai, l’ARS rappelle que ces maladies doivent obligatoirement être déclarées par les médecins et biologistes les diagnostiquant afin qu’une enquête soit menée autour des cas pour « identifier les lieux de contamination ».

Le moustique tigre pondant dans l’eau stagnante, l’ARS invite les particuliers à « limiter l’utilisation de soucoupes pour pots de fleurs, s’assurer du bon écoulement des gouttières [et] couvrir les réservoirs d’eau avec des voiles moustiquaires ». Ils peuvent aussi signaler la présence du moustique tigre via le site signalement-moustique.anses.fr. Ces données permettront notamment à l’ARS de déployer « un réseau de surveillance par piège ».