La Ville veut restaurer le patrimoine de l’église Saint-Martin

Les élus ont voté un certain nombre de demandes de subventions de manière à rénover les vitraux les plus anciens de l’église Saint-Martin et restaurer un tableau classé, situé à l’intérieur.

Entre les conseils municipaux du 31 mars et du 19 mai, la Ville aura ainsi bouclé pas moins de quatre dossiers de subventions dans le but de préserver son patrimoine historique. Grâce à ces derniers, la commune espère lancer des travaux de rénovation des vitraux de l’église paroissiale Saint-Martin, située rue Galande, et restaurer une toile clouée dans son enceinte.

Concernant les œuvres d’art à restaurer, la Ville en avait initialement identifié trois, mais « les analyses démontrent que l’un d’entre eux présente un état alarmant et doit être traité en priorité », fait savoir la conseillère municipale, déléguée à la culture, Bérengère Voillot. Il s’agit du Christ en croix entre Saint-Nicolas et Sainte-Barbe, une peinture à huile sur toile datant de 1680 et classée aux monuments ­historiques.

« L’humidité et les insectes ont détérioré le cadre de la toile, il faut y ajouter deux déchirures et des décolorations sur la couche picturale », complète l’élue de la dégradation constatée. La Ville estime le montant de sa restauration à 10 030 euros HT et a, pour cela, sollicité la direction régionale des arts et cultures d’Île-de-France (DRAC) et le Département afin d’obtenir une aide de 7 030 euros.

« L’objectif, c’est de stopper l’altération des peintures et puis ça nous permettra une bonne lecture à l’intérieur comme à l’extérieur », explique Amandine Benoist de l’intention de la rénovation des vitraux de l’église.

Mercredi 19 mai, les élus triellois ont également voté une demande de subvention de 212 195 euros auprès de la DRAC pour la rénovation des vitraux de l’église, et en particulier ceux datant du XVIe siècle qui ont été altérés avec le temps. « Le verre va devoir être vraiment nettoyé et traité, les protocoles de nettoyage seront réalisés selon le guide de maîtrise d’ouvrage du laboratoire de recherche des Monuments historiques », explique Amandine Benoist, conseillère municipale et restauratrice d’art.

Dans l’appel d’offres qu’elle s’apprête à lancer, la Ville envisage également l’installation de verrières de protection pour la conservation préventive des vitraux. « L’objectif, c’est de stopper l’altération des peintures et puis ça nous permettra une bonne lecture à l’intérieur comme à l’extérieur », ajoute Amandine Benoist. Le coût de l’opération, travaux et maîtrise d’œuvre, est estimé à 530 487 euros HT, selon la commune qui a obtenu une subvention de 170 000 euros auprès de l’État, dans le cadre de la dotation de soutien à ­l’investissement local.

Interrogée par l’opposition, qui a salué l’initiative, sur le nombre de baies concernées par ces rénovations, la conseillère municipale indique que « les [vitraux du] XVIe (au nombre de quinze, Ndlr) le seront évidement [mais que pour le reste] on est là dans la première phase d’étude, on choisira dans un second temps quelles baies on ­sélectionne ».