Chimm : les manipulateurs radio exigent une prime de risque

Ils étaient en grève le 24 juin devant l’hôpital pour demander, avec le soutien de la CGT, la perception de la prime de risque Buzyn valorisant le travail effectué dans les services d’urgence.

Le 24 juin, les manipulateurs radio du centre hospitalier intercommunal Meulan-Les Mureaux (Chimm) ont fait grève devant l’hôpital avec le soutien de la CGT. Ils dénoncent la non-perception de la prime de risque dans les services d’urgence d’Agnès Buzyn, ex-ministre de la santé.

Un communiqué du 16 décembre 2019, disponible sur le site internet du ministère des solidarités et de la santé, indique que cette prime de « 100 euros nets mensuels » versée depuis juillet 2019 est étendue depuis décembre 2019 « à tous les personnels qui consacrent une majorité de leur temps de travail aux services d’urgences, y compris à ceux qui sont rattachés à d’autres unités fonctionnelles comme cela peut être le cas des […] manipulateurs radio ».

« Nous on a plus de 50% de notre temps qui est dédié à la permanence de soins des urgences ! », clame l’un des grévistes. Selon eux, la prime accroîtrait l’attractivité de leur métier dans les hôpitaux publics. « On est en sous-effectifs, affirme l’un d’eux. On est huit mais on a un congé maternité. On est donc plus que sept sur 12. » Tous étaient en grève. La direction du Chimm n’a, elle, pas répondu à nos sollicitations dans les délais impartis à publication.