Mercredi 25 août, près de 130 Roms qui vivaient sur un terrain de la Vallée aux cailloux ont été expulsés de leur campement par les forces de l’ordre. Si pour le maire, Lionel Giraud (SE), qui avait pris un arrêté d’évacuer deux jours plus tôt, il en va « de la sécurité » des populations concernées comme de celle des riverains, la fédération yvelinoise de la Ligue des droits de l’Homme juge, elle, cette expulsion « inhumaine et contre productive ».
C’est près de la RD 190 que ce camp était installé depuis 2018. La population s’était densifiée jusqu’à trouver « une certaine stabilité », selon l’association. Bien qu’il confirme qu’un dialogue avait été noué, l’édile pointe aujourd’hui du doigt des risques sanitaires et sécuritaires comme la présence d’installations électriques « présentant des risques élevés de surtension, d’électrocution et d’incendie ».
De son côté la Ligue des droits de l’Homme s’interroge sur le devenir des familles : « La plupart des familles sont réticentes à accepter les quelques nuitées d’hôtel proposées (par les services préfectoraux, Ndlr), car elles craignent d’être remises à la rue au bout de quelques jours ou semaines. »