Modifié, le projet immobilier ne convient toujours pas à ses voisins

Une réunion publique a eu lieu jeudi 16 septembre pour présenter le futur projet immobilier de 36 logements qui s’installera rue de Chanteloup.

Pour sa deuxième présentation, sous une seconde forme, le projet immobilier qui doit sortir de terre dans la rue de Chanteloup a encore une fois reçu un accueil hostile de la part des riverains. Jeudi 16 septembre, ces derniers étaient conviés par la Ville et le promoteur à découvrir une nouvelle version du projet prévu depuis 2018.

La première version avait en effet essuyé des recours des habitants qui trouvaient que les limites de propriétés prévues étaient trop restreintes. « Le premier projet était tout en longueur, avec des unités centrales sous forme d’immeuble, et puis vous aviez, derrière, une succession de six petites maisons », rappelle Laurent Beunier, adjoint à l’urbanisme.

Désormais les plans du promoteur prévoient une emprise au sol plus succincte. Les 36 logements, contre 37 dans le projet précédent, seront répartis en quatre bâtiments. L’un d’eux sera exclusivement à vocation locative sociale et sera composé de 14 appartements.

« Le travail qu’on a eu a consisté à moins s’étaler en largeur mais plus travailler le sujet de la densité en hauteur pour libérer de l’emprise au sol et pouvoir mettre un maximum d’espaces verts pour isoler des voisins, lutter aussi contre les effets de serre et les îlots de chaleurs » détaille ainsi l’architecte des modifications apportées.

Les 36 logements seront répartis en quatre bâtiments, dont un exclusivement à vocation locative sociale.

Mais avec ces nouvelles directions les riverains craignent désormais d’autres nuisances comme l’augmentation du trafic et du ­stationnement sauvage dans le quartier pavillonnaire. La majorité d’entre eux a demandé à ce que le nombre de ­logements soit revu à la baisse.

Sur ce point, Laurent Beunier assure qu’il est « relativement invariable » du fait du protocole financier d’acquisition passé entre le promoteur et la Ville. Les échanges avec les Andrésiens se sont poursuivis autour de plusieurs ateliers ­destinés à ­améliorer le projet.

Lors de l’un d’entre eux, et face aux inquiétudes de certains propriétaires, le promoteur s’est notamment engagé à mener une étude d’ensoleillement pour mesurer l’impact du projet. Selon la Ville, le permis de construire devrait être déposé au premier trimestre 2022 pour une livraison des travaux au courant de l’année 2024.