Le badiste paralympique Méril Loquette revêt la casquette d’entraîneur

Le badiste paralympique Méril Loquette s’est vu confier la responsabilité d’entraîner, tous les mercredis, les jeunes du club Maurecourt Andresy Badminton (MAB).

Il n’a pas encore terminé sa carrière sportive qu’il est déjà promu au rang d’entraîneur. Par le biais du club Maurecourt Andresy Badminton (MAB), le badiste paralympique andrésien six fois champion de France et sixième joueur mondial, Méril Loquette, promulgue ses conseils et sa passion pour le sport aux jeunes enfants de « six à neuf ans » environ tous les mercredis au complexe sportif Stéphane ­Diagana, à Andrésy.

« À cet âge-là, ce qu’il faut faire en particulier c’est le service parce que s’il n’y a pas de services en badminton, il n’y a pas d’échanges », déclare, le 29 septembre dernier, le badiste paralympique, à l’occasion d’une journée de rencontre avec le public au complexe sportif andrésien.

Outre le fait de promouvoir la collaboration récente entre les villes d’Andrésy et de Maurecourt pour le badminton, l’événement qui a réuni une vingtaine de personnes a également été l’occasion pour le sportif souffrant d’un manque de développement des doigts de la main droite de revenir sur son parcours aux Jeux Paralympiques de Tokyo dont le badminton était représenté pour la première fois.

« J’ai vu que j’ai progressé de fou par rapport à mes adversaires », déclare Méril Loquette qui n’a cependant pas remporté de médailles durant la compétition mais qui se tourne désormais vers les prochains Jeux Paralympiques qui auront lieu en 2024, à Paris. Cette progression dans sa manière de jouer, le badiste semble principalement l’expliquer par la pression ressentie durant la compétition.

« Le stress a été tellement grand, je suis passé par tous [les états]. Je ne savais pas que j’étais qualifié, je l’ai su au dernier moment, j’étais stressé. J’étais heureux, j’ai gagné un match aux Jeux, j’ai perdu deux matchs aux Jeux, je me suis blessé. Je suis passé par tout sauf la médaille », se remémore-t-il de son parcours aux Jeux Paralympiques avant d’ajouter, sourire aux lèvres : « Cette expérience je pense qu’elle ne peut que m’aider pour plus tard ». Le 29 septembre, le maire, Lionel Wastl (EELV), lui a en tout cas remis la médaille de la Ville.