« On ne veut pas faire le tri entre les patients vaccinés et non vaccinés, l’accès aux soins c’est pour tout le monde », explique Fatma, membre du collectif de soignants « blouses blanches », devant la permanence de la députée Michèle de Vaucouleurs (LREM).
Vendredi 29 octobre, le collectif opposé à la présentation d’un pass sanitaire, aussi bien pour les malades que le personnel soignant, a manifesté en amont de la rencontre entre la députée et Stéphanie Bonaddio, une femme atteinte du cancer qui refuse de se faire vacciner et n’a donc plus accès à ses séances de soins à moins de présenter un test, payant depuis octobre, pour chaque rendez-vous.
« On est aussi exclu de toutes les associations de soins de support, je n’ai pas accès à tout ce qui est diététique, activités physiques, psychologie parce que je ne suis pas vaccinée ou que je ne souhaite pas présenter un test », précise cette dernière.
Du côté du collectif, on dénonce une mesure « autoritaire » et dangereuse. « Soit les patients iront se faire vacciner par obligation mais pour les autres ça va retarder leur prise en charge, les diagnostics de cancers, de diabètes… », avance Fatma.