Teqball : un sport à la popularité grandissante

Présenté au public pour la première fois en 2014, en Hongrie, le Teqball permet de jouer à des jeux de ballon sur une table de ping-pong incurvée. La fédération française de Teqball a été créée en 2018.

Une table de tennis de table incurvée. À première vue, l’objet peut en surprendre plus d’un. Il est pourtant indispensable à la pratique du teqball. Contrairement à une table de tennis de table ordinaire, la table de teqball permet de jouer à des jeux de ballon comme, par exemple, le football ou encore le volley-ball. Présenté pour la première fois au public en 2014, en Hongrie, ce sport connaît depuis une popularité grandissante au point, qu’en France, une Fédération nationale de Teqball (FNTEQ) a été créée en 2018. Le 27 octobre, une démonstration assurée par l’ancien footballeur Mathieu Bodmer devant le complexe sportif à Issou, a en tout cas, réuni de nombreux enfants et adolescents qui ont pu échanger quelques passes avec le sportif.

« On essaye un petit peu de moderniser la ville, de lui donner un regard dynamique et donc, de là, a germé l’idée d’une petite animation [autour du teqball] pour voir comment c’était reçu par la population », déclare l’édile DVG, Lionel Giraud, en rappelant que l’initiative a été soulevée auprès de la municipalité au printemps dernier par Mathieu Bodmer. « L’idée effectivement, à terme, on en discutera au sein de l’équipe majoritaire, mais c’est, par exemple, d’équiper le parc du château avec une ou deux tables [de teqball] parce qu’on a des équipements au parc du château qui sont un peu désuets, un peu vieillots et cela permettrait de lui redonner un petit coup de boost. »

La présence de nombreux adolescents et enfants réjouit donc le maire. Parmi eux se trouve notamment Mounir, un habitant de la commune, venu avec Kaïs, son fils de neuf ans, pour rencontrer l’ancien footballeur professionnel. Ce dernier est notamment passé par le Losc, l’Olympique Lyonnais, le Paris-Saint-Germain, l’OGC Nice, Guingamp ou encore Amiens. Alors que le père de famille venu avec son fils avoue ne pas connaître le teqball, son jeune garçon affirme, quant à lui, connaître ce sport mais avoir l’occasion ce jour-là de le ­pratiquer pour la première fois.

« C’est difficile », confie Kaïs qui apprécie néanmoins la discipline sportive car elle permet de « faire plein de trucs ». En effet, durant l’événement, certains participants se sont servis de la table de teqball pour y adapter du football mais aussi du volley-ball. « Il faut réadapter un peu les règles, les stratégies et les placements […], affirme Lionel Giraud. L’avantage de cet équipement c’est qu’il permet aussi de s’entraîner quand même à un certain nombre de sports de balle. »

Son avis est partagé par Mathieu Bodmer. « Cela permet de travailler la technique, c’est ludique et c’est plaisant », affirme l’ancien footballeur professionnel des qualités du teqball et qui expliqueraient notamment l’engouement autour de ce sport. Ce dernier se joue à un contre un ou en équipe.

Le 28 mai 2021, un communiqué de presse des comités olympiques européens a affirmé que le teqball « va rejoindre les 15 sports déjà au programme des Jeux européens de 2023 à Cracovie-Malopolska » en Pologne. « Cela ouvrira une porte [à la promotion de la discipline] », déclare Mathieu Bodmer qui rappelle que, malgré tout, des compétitions internationales existent déjà.