Ils rénovent un appartement pour loger les plus précaires

Grâce à des dons, des bénévoles de l’association Toit à moi ont acheté dans le centre-ville un appartement destiné aux personnes sans abri ou en situation difficile.

Travaux, peinture, ameublement, depuis le début du mois d’octobre une dizaine de bénévoles s’active pour remettre à neuf un logement situé dans le centre-ville triellois. En constituant une nouvelle antenne de l’association Toit à moi, reconnue d’utilité publique et basée à Nantes (Loire-Atlantique), ces derniers ont fait l’acquisition d’un appartement dans le but de loger une personne sans abri ou dans une situation de grande précarité.

Acquis auprès d’un particulier pour environ 110 000 euros grâce à des dons collectés par l’association, ce dernier doit permettre aux bénéficiaires qui s’y installeront de rebondir. « On avait plusieurs critères, explique Thomas Fiorani, qui a initié la création de l’antenne dans l’Ouest parisien lors du premier confinement. On cherche plutôt des grands T1 ou des petits T2, pour pouvoir accueillir jusqu’à une maman avec un bébé en bas âge par exemple, qui sont entourés de petits ­commerces et de transports en commun. »

La localisation était également un point important. « Comme on œuvre aussi pour la mixité sociale, on essaye aussi de les acheter en centre-ville, dans des endroits sympas parce que l’idée c’est de donner l’impression aux gens que tout est possible pour pouvoir se réinsérer par la suite », souligne le bénévole de 36 ans originaire de Cergy (Val-d’Oise), qui a pour ambition de ne pas se limiter à un seul appartement : « On en cherche un deuxième à Triel, ou à proximité pour faciliter le suivi. »

L’appartement devrait être prêt à accueillir son premier bénéficiaire d’ici la fin du mois de décembre.

Le premier devrait être prêt d’ici la fin du mois de décembre, le temps de donner les derniers coups de pinceaux. « Nous allons nous rapprocher des [centres communaux d’actions sociales] et des associations existantes pour qu’elles nous proposent des personnes dans le besoin, puis il y aura une sélection pour choisir la personne qui intégrera le logement », poursuit Thomas Fiorani.

Une fois installées, il est prévu que les personnes en difficulté soient suivies par des travailleurs sociaux. « L’idée, c’est qu’après l’acquisition du deuxième appartement, on embauche un travailleur social à mi-temps et qui pourra être à temps plein pour le troisième ou quatrième appartement », détaille-t-il des plans de l’antenne.