Les derniers lots de Rangiport vendus, une extension d’école à prévoir

D’ici 2024, environ 130 logements et 832 m² de commerces seront construits. La municipalité réfléchit elle à la création de cinq classes supplémentaires au sein du groupe scolaire Jeanne Couvry.

Ces dernières semaines, l’Etablissement public d’aménagement du Mantois Seine aval (Epamsa) a signé deux promesses de ventes à propos des lots C et J, dans la zone d’aménagement concertée des Hauts de Rangiport, pour la réalisation d’environ 130 logements. Tous deux devraient être livrés dans le courant de l’année 2024. S’il en avait présenté les grandes lignes lors d’une réunion publique mi-novembre, l’édile gargenvillois, Yann Perron (SE), a insisté sur la nécessité de réaliser une extension du groupe scolaire Jeanne Couvry.

Concernant le lot J, le maire insiste sur la présence d’un socle commercial de 832 m². « Aujourd’hui il y a 832 m² d’un seul tenant, ils ne savent pas si cela va être quatre parcelles de 200 m², ils sont en cours de négociation pour trouver des acquéreurs ou des locataires », poursuit-il, en précisant toutefois que 400 m² seront dédiés à une supérette.

Mais avec ces nouvelles constructions, Yann Perron prévient : « L’école, on a ouvert deux classes cette année, il est probable qu’on doive ouvrir deux nouvelles classes l’année prochaine. Or, on ne peut pas pousser les murs, enserrer les gamins. » Inauguré en 2018, le groupe scolaire de dix classes était « un petit peu contraint en termes de foncier », reconnaît l’édile, rappelant que le projet initial faisait état d’un groupe scolaire de 15 classes, avant d’être abandonné.

Lors de la réunion publique, Yann Perron a évoqué une possibilité d’extension du groupe scolaire. « Il y a un morceau de parking entre le bâtiment Buffa et l’école qui devrait nous permettre de faire un agrandissement de cinq classes et d’un accueil périscolaire et un parking pour les enseignants au Sud de l’école », fait-il remarquer.

«  Elles vont être suffisantes par rapport au lot J et au lot C qui vont arriver ? », questionne une Gargenvilloise. « Cinq classes c’est peut-être un petit peu trop, on aura certainement dans les débuts une ou deux classes de trop », note Yann Perron, qui précise qu’il n’y aura pas de modification de la carte scolaire. «  J’aimerais que [ces classes] soient à la charge des constructeurs et pas des Gargenvillois » indique un habitant. « Ce sera un projet urbain partenarial donc il y a une participation de l’ensemble des constructeurs de la zone qui participent au financement des établissements publics, détaille le maire. Mais il y aura néanmoins une charge ­conséquente pour la Ville. »