Le 28 janvier dernier, l’assemblée départementale a voté pour la généralisation du déploiement des tablettes individuelles comme outils d’apprentissage pour tous les collèges publics et privés du Département, mais aussi pour les élèves de CM1 et de CM2. Confié au syndicat interdépartemental Seine et Yvelines numérique, le montant de ce plan s’élève à 20 millions d’euros par an. Les conseillers départementaux ont également insisté sur la nécessité d’accompagner les familles face à l’utilisation de ce nouvel outil.
Cette généralisation fait suite à l’expérimentation menée en 2020 par le Département et Seine et Yvelines numérique auprès des élèves et enseignants de 17 collèges. « Ce pilote avait conduit à un bilan qui montrait que l’utilisation avait été de plus en plus importante, que l’intégralité des collèges voulait continuer cette expérimentation, qu’il y avait de nouvelles pratiques pédagogiques qui permettaient de mieux apprendre, mais aussi de mieux enseigner », note Cécile Dumoulin (LR), vice-présidente en charge des collèges et du numérique scolaire.
Dans les collèges publics, cette mise à disposition « sera opérée sur une période de quatre ans, de 2022 à 2026 », indique le Département dans un communiqué. « Durant cette période, là chaque collège sera équipé en deux ans », poursuit-il.
« Les communes recevront le matériel, le Département se chargera de l’investissement, les communes auront à leur charge le fonctionnement, donc la maintenance de ces tablettes qui est à peu près de 72 euros par tablette », détaille la vice-présidente. Elles devront néanmoins, comme pour les collèges privés, disposer du haut débit et du Wi-Fi. « Pour ces pré-requis il y aura un financement qui variera en fonction de la taille de la commune et de la composition de la commune », précise Cécile Dumoulin.
« Les outils numériques on en a fait l’expérience sur Elancourt depuis plusieurs années et sur Saint-Quentin en Yvelines dernièrement et le fait que des outils rentrent à la maison ou pas, pour nous est un point excessivement important parce qu’on considère que la tablette c’est le cartable de l’enfant, relève Anne Capiaux (LR), conseillère départementale. […] La réussite d’un projet comme ça c’est un agglomérat de partenariats et une coéducation entre la collectivité […], les enseignants et l’Education nationale plus largement, […] mais le dernier et pas le moindre, c’est les familles aussi qui doivent être éduquées à l’utilisation de l’outil numérique. »