La vente à terme en nu-propriété, le compromis idéal entre le viager et la vente directe ?

Cette solution offre de nombreux avantages pour le vendeur qui récupère immédiatement 70 % de la valeur de son bien et peut continuer à l’occuper pendant dix ans.

Conseiller en Gestion de Patrimoine dans le Sud de la France, Arnaud Campion s’implante en parallèle sur le secteur de Vernouillet et toute la vallée de la Seine. À ses futurs clients, il propose d’opter pour la vente en nu-propriété à terme. Une solution parfois méconnue, qui permet au vendeur de récupérer rapidement des liquidités, d’être indépendant financièrement, tout en continuant d’occuper le bien jusqu’à une échéance définie entre le ­vendeur et l’acheteur.

La particularité d’une vente à terme en nu-propriété est que la propriété du bien est répartie entre le vendeur qui conserve l’usufruit et peut occuper ou louer le bien jusqu’au terme choisi et l’acheteur qui devient nu-propriétaire et pourra disposer du bien au terme convenu. Parmi les motivations pour choisir ce type de vente, se trouvent le souhait « de récupérer des liquidités » pour pouvoir être indépendant financièrement, ou encore la volonté d’aider sa famille.

« Grâce à la vente en nu-propriété, les seniors récupèrent tout de suite 70 % en cash de la valeur de leur maison tout en gardant le droit d’usage pendant dix ans », souligne Arnaud Campion. Contrairement au viager qui se dénoue au décès du vendeur, en vente à terme il y a une date fixe. La valeur de la nu-propriété est calculée par le barème Daubry, référence en terme de rente viagère.

Alors, pourquoi proposer un terme de dix ans ? « Si le terme est trop court par exemple 5 ans, alors la nu-propriété vaudra environ 85 % de la valeur en pleine propriété et les acheteurs seront tentés de payer le supplément de 15 % pour être pleinement propriétaire et occuper le bien tout de suite » explique Arnaud Campion.

« À l’inverse, si la vente à terme est reculée à vingt ans, au lieu de 70 %, le vendeur ne récupérera que 50 % de la valeur du bien », ce qui pourrait être insuffisant pour déclencher l’envie de vente. Sans parler de la difficulté pour l’acheteur de se projeter aussi loin.

En plus du terme à dix ans, Arnaud Campion propose d’ajouter une clause de flexibilité pour que l’acheteur et le vendeur puissent s’entendre pour anticiper ou repousser le terme de deux ans.

« On apporte de la souplesse », insiste-t-il. Il précise avoir réalisé quatre ventes en nu-propriété sous ces conditions, « en moins de six semaines ». Pour une villa à Villecroze (Var), «  la vendeuse souhaitait être indépendante financièrement et ne pas demander de l’argent à ses enfants, se souvient Arnaud Campion. Cette vendeuse a vendu son bien et avec l’argent elle veut redécorer chez elle, changer son chauffage, améliorer ses conditions de vie sans être une charge financière pour ses enfants. »

L’un des autres avantages de la vente en nu-propriété est qu’en cas de pré-décès du ou des usufruitiers, les héritiers peuvent continuer à utiliser le bien ou le louer jusqu’au terme initial, ou revendre l’usufruit restant à l’acquéreur. « Tout est géré à l’avance puisqu’une vente à terme est définitive dès le jour de la signature », poursuit Arnaud Campion. Ce système garantit également à l’usufruitier ou ses héritiers de récupérer 100 % de la valeur de leur bien. La vente en nu-propriété est aussi un acte valorisant pour le vendeur. « C’est beaucoup plus valorisant de faire un don de son vivant et de voir concrètement que vous avez aidé vos enfants ou vos petits-enfants », relève-t-il.

Crédit image : Arnaud Campion

Contact

Téléphone Arnaud Campion : 06 64 48 26 38
Site internet : venteennupropriete.com