L’USC Conflans tente d’entretenir la motivation de ses licenciés

Le nombre de licenciés du club a diminué ces dernières années en raison notamment du contexte sanitaire. Pour les dirigeants, la motivation peut également faire défaut quand on débute.

Rester motivé, encore et toujours. Ce conseil est celui que promulgue sans cesse Joel Angerand, président depuis environ 40 ans du club de tir à l’arc USC Conflans connu aussi en interne sous le nom de Compagnie d’arc de Conflans-Sainte-Honorine. Ces dernières années le club, situé au niveau du stade Claude Fichot, a vu une diminution du nombre de ses licenciés en raison notamment du contexte sanitaire. Alors qu’habituellement une centaine de personnes pratique la discipline à l’USC Conflans, ce nombre a chuté à 61 adhérents lors de la saison 2020-2021 puis à 49 licenciés cette saison. Pour conserver ses adhérents, le club tente néanmoins d’entretenir leur motivation. D’après Claude Forest, vice-président et entraîneur, cela passe notamment par des « jeux » ou des « animations ».

Pour Robin Boutillier, capitaine de la Compagnie d’arc de Conflans-Sainte-Honorine, ces activités sont essentielles. « Le plus dur, surtout quand on débute, c’est de rester motivé parce qu’on n’arrive pas forcément à toujours atteindre la cible, à faire ce qu’on veut […], explique-t-il. [Il faut] aussi accepter de faire des ­mauvaises flèches. »

La baisse de motivation chez les archers débutants se ferait surtout sentir à l’approche de l’hiver. « Il fait froid, [les personnes] ne viennent pas à un entraînement et puis elles ne viennent pas à deux entraînements et puis au mois de janvier, février, on ne les voit plus […]. Elles sont revenues une fois, elles ont vu qu’elles n’y arrivaient plus et puis voilà [elles ne sont pas revenues] », se désole Joel Angerand tandis que Claude Forest insiste sur le fait qu’au début de la pratique du tir à l’arc, « l’écart se creuse beaucoup entre ceux qui pratiquent et ceux qui ne pratiquent pas ».

« Un archer qui aura vraiment envie, il s’entraînera plus et pourra obtenir des résultats. C’est l’entraînement qui le fait [réussir], il n’y a pas de prédisposition ni physique ni mentale particulière […]. On n’a pas décelé un portrait type », poursuit-il. Il reconnaît cependant que le tir à l’arc exigeant de la patience, les personnes ayant ce trait de caractère peuvent ­éventuellement réussir plus ­rapidement.

Outre le fait de développer sa patience, le tir à l’arc développe également l’équilibre et améliore la posture. « Le tir à l’arc est utilisé par certains kinés pour redresser la colonne vertébrale parce qu’il faut être bien droit », explique Joel ­Angerand.