Opération séduction pour l’association d’aide aux équidés

L’association Seconde vie pour les équidés a organisé une journée porte ouverte le 9 avril. Le but de cette journée était de se faire connaître et d’essayer de renouveler l’équipe de bénévoles.

Un jour de fête pour l’association Seconde vie pour les équidés fondée en 2009. Pour marquer la réouverture annuelle de ses activités auprès du public, elle a organisé le 9 avril une journée porte ouverte pour faire connaître sa mission aux habitants des communes alentours consistant à recueillir et à proposer à l’adoption ou au parrainage des chevaux et poneys maltraités, abandonnés, en fin de carrière ou destinés à la boucherie. L’objectif de cette journée était également de susciter de nouvelles adhésions pour ­renouveler l’équipe de ­bénévoles.

« [La journée porte ouverte] permet de revoir sur quelle équipe de bénévoles on va pouvoir compter cette année, déclare Renée Claire Gillis, présidente de l’association depuis 2019. Comme nos bénévoles sont souvent des jeunes, d’une année à l’autre, ils changent de classe et [après le passage] du collège au lycée, cela devient compliqué et on sait qu’il faut que cela se renouvelle. » Selon elle, les mercredis et samedis, « au moins cinq ou six » bénévoles sont présents pour contribuer à mener à bien les activités organisées par l’association telles que des balades en main.

Le 9 avril, des parents ont en tout cas affirmé à La Gazette avoir fait adhérer leurs enfants à l’association pour être bénévoles. « Ma fille adore faire du cheval et s’en occuper donc je l’ai emmenée et, là, elle a adhéré », explique la mère d’une fillette de sept ans.

La présidente se veut cependant prudente quant au nombre de bénévoles pouvant être accueillis sur le site d’environ deux hectares à Arnouville-lès-Mantes que l’association loue à un agriculteur durant sa période d’activités. Le pré qui lui est prêté à Villette de début novembre à fin mars, lui, ne permet pas ­d’accueillir du public.

« [Le parrainage] c’est de l’investissement, une part financière [importante] et il faut venir s’en occuper régulièrement », prévient Virginie Lagadec (à gauche), vice-présidente de l’association. Elle parraine Anouk, une jument baie de 12 ans, dont elle s’occupe régulièrement avec sa fille (à droite).

« Il faut que les bénévoles soient encadrés […]. Les mineurs ne sont jamais seuls et même pour les bénévoles adultes il faut qu’il y ait le bureau. Le bureau, on est cinq dont trois qui sont disponibles plutôt régulièrement donc cela limite beaucoup [notre capacité d’accueil] », explique-t-elle en précisant qu’il est également possible d’aider l’association lors des collectes qu’elle organise ou pour ­réaliser d’éventuels travaux.

De plus, Renée Claire Gillis indique que, le pré n’étant pas extensible, le nombre d’équidés est également limité. « Là, on en a six qui sont à l’adoption, on en a trois qui sont en hébergement [chez des particuliers] », affirme-t-elle en insistant sur le fait que chaque adoption libère une place d’accueil pour un nouvel équidé. Depuis la création de l’association, ­environ « 80-90 chevaux ont été ­adoptés ».

Cela sera peut-être prochainement le cas d’Anouk, une jument baie de 12 ans qui, bien qu’elle soit en bonne santé, est jugée inapte à la pratique du saut d’obstacles. Elle est en tout cas le coup de cœur de la vice-présidente, Virginie Lagadec, qui envisagerait éventuellement de l’adopter. En attendant, elle la parraine à hauteur de 100 euros par mois et s’en occupe régulièrement avec sa fille qui est également membre de l’association. « [Le parrainage] c’est de l’investissement, une part financière [importante] et il faut venir s’en occuper régulièrement », ­prévient la vice-­présidente.