La cuisine centrale prend du retard

Le dernier bulletin municipal indiquait que les travaux de la cuisine centrale à l’école de la Justice débuteraient « à partir du 29 avril ». Contacté le 27 avril, le maire, Pierre-Yves Dumoulin (LR), a déclaré qu’ils commenceront finalement avant les vacances d’été.

Quand le chantier de construction de la cuisine centrale, permettant de préparer les repas des cantines scolaires, débutera-t-il ? La réponse à cette question demeure floue. Dans son dernier bulletin municipal, la Ville annonçait que les travaux pour son aménagement à l’école de la Justice devraient débuter « à partir du 29 avril ». Contacté le 27 avril à ce sujet, l’édile LR, Pierre-Yves Dumoulin, est finalement revenu sur cette annonce. Selon lui, les travaux commenceront finalement avant les vacances d’été, aux alentours de « fin juin ».

« On a lancé un appel d’offres qui est revenu infructueux […]. On a relancé à nouveau les entreprises. Aujourd’hui, pour tout ce qui est marché public, c’est très compliqué avec la sortie du Covid et la guerre en Ukraine. On a vraiment beaucoup d’entreprises qui ne répondent plus aux marchés parce qu’ils n’ont plus de matériaux, parce qu’ils sont débordés », justifie le maire des raisons de ce retard.

La date de fin de chantier, estimée en « décembre 2022 » dans le magazine municipal, demeurerait inchangée. « [Les travaux devraient] être assez importants pendant tout l’été parce que c’est vraiment l’avantage quand les enfants ne sont pas là et puis continuer ensuite jusqu’aux vacances de Noël, on espère un peu avant », déclare Pierre-Yves Dumoulin en précisant que, durant le chantier, les enfants demi-pensionnaires de l’école de la Justice seront encadrés par des adultes pour aller déjeuner à l’espace Corot situé à « une dizaine de minutes à pied ».

La durée du chantier dépendra néanmoins de la disponibilité des matériaux. « Si le four n’est pas arrivé à Noël, on ne pourra pas [ouvrir la cuisine centrale] », affirme-t-il en insistant sur le fait que les délais de livraison s’allongent. « On a passé des bons de commande et on a un délai de livraison pour novembre aujourd’hui pour commander des fours, des plaques et des hottes », poursuit-il.

Selon lui, l’essentiel du chantier concerne l’aménagement de la cuisine centrale. Cette dernière nécessite cependant une extension de 70 m² pour accroître la capacité de stockage des aliments. « On a une extension à faire mais qui est assez minime car on a la chance d’avoir à l’école de la Justice une cuisine qui était sur-dimensionnée […], nuance l’édile. Cela a un peu changé le projet initial qui était de faire [la cuisine centrale] dans l’extension de l’école des Baronnes. On a renoncé parce qu’on s’est aperçu qu’on pouvait faire vraiment beaucoup plus économe en la faisant [ici]. »

Les repas, fabriqués sur place à l’école de la Justice, seront ensuite transportés dans les autres établissements scolaires, maternelles et élémentaires, de la commune pour un coût supplémentaire de « 30 à 40 centimes » depuis la dernière augmentation du prestataire actuel. « On pensait avoir une augmentation de 70 centimes par repas [si on ne comptait pas la dernière augmentation du prestataire actuel qui est de l’ordre de 30 centimes] », précise le maire en expliquant que ce coût doit cependant être affiné. Le prix actuel du repas, lui, est fixé « autour de quatre euros ».

Affirmant réfléchir à la mise en place d’un « coefficient » familial pour aider les familles les plus modestes, Pierre-Yves Dumoulin espère que la cantine centrale attirera de nouvelles familles. Actuellement, environ « 900 enfants » sont scolarisés en ville mais moins de « 500 repas » seraient fabriqués chaque jour. L’édile espère cependant que la cuisine centrale permettra ­d’atteindre ce dernier chiffre.

La capacité maximale de la cuisine centrale est, elle, de « 650 repas environ par jour ». Le maire songe donc à pouvoir faire bénéficier les agents de la commune et les seniors de ce surplus. Ils payeraient le même tarif que les scolaires. Selon nos informations, la Ville de Jouy-Mauvoisin serait également intéressée pour ses scolaires.

Quant au coût de la cuisine centrale, il était initialement estimé à environ « 580 000 euros ». En raison de l’inflation des prix, il est aujourd’hui de « 720 000 euros ». Pour la financer, l’édile espère obtenir « 50 % de subventions » de la part de l’État et de la Région.