Projet en gestation depuis 2016, le centre de rééducation l’Oiseau blanc, situé rue Nungesser et Coli a ouvert ses portes en fin d’année dernière. Disposant de 120 lits et places, ce centre, porté par le groupe spécialisé dans la santé Finève, est orienté autour de trois activités : la rééducation neurologique, la rééducation locomoteur et les soins de suite. Mais il se prépare déjà à ouvrir un service de médecine du sport à la rentrée de septembre et de deux autres nouvelles structures par la suite, afin de combler les besoins du secteur.
« C’est un projet qui est né du regroupement de deux établissements, qui étaient situés à Rosny et Aubergenville et dont les immobiliers et les plateaux techniques devenaient un petit peu vétustes, rappelle Arnaud Dalbis, président de Finève. Avec les nouvelles méthodes de rééducation il fallait pouvoir offrir aux patients un plateau technique beaucoup plus élaboré. » D’un coût d’environ 30 millions d’euros, l’Oiseau blanc fait travailler environ 140 salariés, dont une quinzaine de kinésithérapeutes et sept médecins, des éducateurs sportifs et des ergothérapeutes.
Arnaud Dalbis met en avant un travail fait en partenariat avec l’hôpital François Quesnay, situé à quelques centaines de mètres, notamment en matière de rééducation neurologique. « Ils ont besoin en aval d’un centre de rééducation qui puisse prendre les patients immédiatement après leurs soins à l’hôpital. On va être à même de traiter les patients en post-AVC », souligne-t-il en ajoutant que « chaque jour de perdu dans la rééducation c’est 1 ou 2 % de récupération [perdue] après. » Un espace de balnéothérapie a également été aménagé, « afin de permettre des rééducations très précoces », poursuit Arnaud Dalbis.
À la fin des séances de rééducation, les patients seront également accompagnés. « Lorsque la rééducation est terminée, nos ergothérapeutes se déplacent jusqu’au domicile du patient pour voir exactement comment il faut organiser le domicile des patients pour permettre le retour à domicile, précise Arnaud Dalbis. […] On fait vraiment le lien. »
Si l’établissement propose déjà plusieurs activités, dont un scanner à émission de positons (PETscan, utilisé pour détecter les cancers, Ndlr), trois autres devraient également venir l’investir à court et moyen-terme. Le premier d’entre eux est déjà effectif et concerne la prise en charge de toutes les pathologies liées au dos.
En septembre, un second service sera mis en œuvre, dédié cette fois à la médecine du sport. « On envisage des partenariats avec tous les clubs et puis on regarde ce qu’il se passe avec l’arrivée du PSG (en 2024 à Poissy, Ndlr), sourit Arnaud Dalbis. […] On sera tout à fait disposés à travailler avec eux et on aura tout le plateau technique adéquat. » Enfin, tout un écosystème sera intégré autour de l’appareillage des personnes amputées. « Là on a une société qui va s’occuper de la fabrication. […] On va monter des consultations d’appareillage avec fabrication, pose de prothèse, réglage etc. et la rééducation des patients à la pratique sportive », détaille Arnaud Dalbis.