Le Mach 78 redéploie ses ailes

Le club d’aéromodélisme organisait dimanche 15 mai une journée portes ouvertes afin d’inaugurer sa nouvelle piste.

L’ambiance était à la fête ce dimanche 15 mai. Après deux ans d’arrêt, à cause de la crise du Covid-19, le club d’aéromodélisme d’Hardricourt Mach 78 organisait une journée portes ouvertes. L’occasion pour le club d’inaugurer sa nouvelle piste, en travaux depuis le printemps 2021. « Là, vous avez une piste qui fait 152 m de long, 115 m de large. Et surtout, c’est l’avantage, entre la zone public et la piste il y a 35 m et c’est la distance de sécurité qui nous est imposée pour pouvoir faire ce genre de choses », souligne Hervé Dal-Pan, président du club et président départemental de la fédération des clubs d’aéromodélisme yvelinoise.

Actuellement, le club compte 35 adhérents. « L’objectif qu’on a c’est de développer et de promouvoir l’aéromodélisme dans la région de tous âges », assume François Hébert, secrétaire du Mach 78.Cette journée portes ouvertes était aussi l’occasion de casser l’image de l’aéromodélisme, qui souffre d’un manque d’attractivité. « Toutes les communes ont en général un terrain de foot ou un terrain un peu standard, mais toutes les communes n’ont pas un terrain d’aéromodélisme », s’amuse François Hébert.

Ancien président du club lorsqu’il était basé à Limay, Jérôme est venu participer à cette journée portes ouvertes. « Cela fait plus de 20 ans, je fais de l’aéromodélisme pour le côté construction », détaille-t-il.

Alors que la plupart des modèles qui attendent de s’envoler coûtent plusieurs centaines d’euros, « on peut commencer [avec des modèles] à 80 euros », indique François Hébert. « On fait de l’écolage, de l’auto-école, on fait une formation, il y a deux radioscommandes, le moniteur amène son avion et tout ça, donc ça permet de découvrir en douceur », relève-t-il. Le prix de la licence est lui compris entre 70 et 110 euros.

Ancien président du club lorsqu’il était basé à Limay, Jérôme est venu participer à cette journée portes ouvertes. « Cela fait plus de 20 ans que je fais de l’aéromodélisme pour le côté construction, pour le côté, voir le modèle [se construire], réaliser toute la partie électronique à l’intérieur. Après il y a la partie de le mettre en l’air c’est un peu une fierté », détaille-t-il. Devant la diversité des modèles exposés, il insiste cependant sur un point : « Un bon modèle c’est un ­modèle qui plaît à soi-même. »