Les employés d’Orpéa réclament la prime d’intéressement

Le 24 mai, les employés d’Orpéa de Vaux-sur-Seine et de Buchelay ont répondu à l’appel à la grève. Il pourrait se prolonger en cas de désaccord avec la direction.

« Pas de prime, c’est la déprime. » Le 24 mai, le personnel des Ehpad du groupe Orpéa s’est mis en grève, à l’échelle nationale, pour dénoncer le non-versement de la prime d’intéressement décidée par le groupe le 17 mai. En vallée de Seine, ce mouvement a notamment été suivi à Vaux-sur-Seine et à Buchelay. Dans cette dernière ville, sur la cinquantaine d’employés de la résidence Madeleine Brès, une vingtaine d’entre eux ont manifesté vers 14 h.

« Beaucoup de collègues comptent sur la prime pour les vacances […]. [C’est] entre 700 et 800 euros ! », explique Alexandra Leda, une aide médico-psychologique syndiquée chez Arc-en-Ciel. D’après elle, le groupe expliquerait le non-versement de la prime par une absence de bénéfices cette année. « On ne lâche[ra] rien parce qu’on mérite cette prime », avertit une aide-soignante.

Selon Le Figaro, le groupe négociera « début juin » un avenant à l’accord d’intéressement « applicable dès l’exercice 2022 ». Son but est d’y inclure des « critères extra financiers » pour éviter que « seuls les résultats financiers annuels déterminent le montant de l’intéressement versé aux collaborateurs ».