La première pierre posée dans la zone du Rouillard le 25 mai avait plusieurs dimensions. Celle bien sûr du développement économique avec l’implantation dans la commune du groupe Ensis, mais aussi celle de l’avenir de cette zone industrielle nichée entre la gare des Clairières et la Seine.
L’entreprise y installera, sur une parcelle de huit hectares, son siège puis dans un second temps une plateforme de valorisation des déblais générés dans le cadre de son activité de travaux publics. « Ça ne va pas être une plateforme qui va s’ouvrir [à l’extérieur], on ne va pas traiter des déchets de classe 2 ou de bâtiments : on va gérer en autarcie ce qu’on produit », précise le PDG du groupe, Pierre Godillon.
Comme il l’avait annoncé suite à l’abandon du projet de marina sur la pointe de Verneuil, le maire, Fabien Aufrechter (LREM), a confirmé sa volonté de reporter le quartier d’habitation signé avec UrbanEra, filiale du groupe Bouygues Immobilier, sur cette zone. « La partie quartier va s’étendre jusqu’au niveau du dépôt de bus [Kéolis], derrière on aura la partie dédiée au développement économique », détaille l’édile.