La passation est symbolique mais elle n’en demeure pas moins émouvante pour le coordinateur de l’association La Seve, Charles Peyrouty. La structure associative écologiste, basée à Sailly et spécialisée dans la permaculture, avait été conventionnée en 2017 pour une durée de quatre ans par la Ville pour concevoir et accompagner le projet de jardin humain.
Le lieu, comprenant des plantations potagères sur une parcelle d’environ 700 m² située rue des Erables, est ouvert à tous et permet notamment d’échanger sur des techniques agricoles. Le 11 juin, comme prévu, l’association a passé la main à celle de la Majep (Magnanville association jardin et partage, Ndlr) pour sa gestion. Cette dernière, formée il y a environ un an autour du jardin, compte actuellement 17 membres.
Maud Gilet, présidente de la Majep, affirme en tout cas avoir plusieurs projets pour développer le jardin humain. « On voudrait construire une mare pour qu’il y ait un vrai écosystème », détaille-t-elle d’une des idées en insistant néanmoins sur le fait que cela a un coût. Le tarif d’inscription à l’association est, lui, fixé à 15 euros et permet aux membres de venir cultiver et partager les récoltes.