L’AS Poissy veut « recruter malin »

Les Pisciacais ont terminé la saison 2021-2022 à la douzième place du classement en National 2 à un point de la relégation. Malgré un budget limité, le président du club, Olivier Szewezuk, espère qu’il pourra attirer de nouveaux talents.

Des mots du président de l’AS Poissy, Olivier Szewezuk, la saison 2021-2022 de l’AS Poissy a été particulièrement « difficile ». Les joueurs pisciacais ont terminé à la douzième place du classement en National 2 avec 36 points. Sur 30 matchs disputés, ils en ont remporté sept, ont concédé quinze matchs nuls et ont subi huit défaites.

« On termine à un point de la relégation après une saison mitigée », déclare le président du club pisciacais qui rappelle avoir perdu des joueurs cadres la saison dernière. Malgré un budget limité en comparaison de celui d’autres clubs évoluant dans le même championnat, Olivier Szewezuk espère néanmoins qu’il pourra attirer de nouveaux talents.

« L’entraîneur fait son marché, c’est son job de coach. On est en prise directe, on s’appelle tous les jours pratiquement. Il y a des joueurs qu’il ne garde pas mais je pense qu’il va falloir faire des économies », déclare le président de l’AS Poissy avant d’ajouter : « On va regarder les possibilités qu’on a, on va essayer de recruter malin parce que ce serait dommage que l’année où le PSG arrive (le club parisien doit s’installer en juin 2023 dans son nouveau centre d’entraînement à Poissy, Ndlr) qu’on ait une équipe qui ne soit pas du tout performante et qu’on explose en pleine saison. »

Avec l’arrivée attendue en 2023 du club parisien, Olivier Szewezuk aimerait, en tout cas, bâtir des relations solides entre l’AS Poissy et le Paris Saint-Germain. Il espère notamment le prêt de certains jeunes joueurs parisiens durant les prochaines saisons. « C’est mon grand rêve de me dire que le PSG arrive à Poissy, confie-t-il. [Le Paris Saint-Germain] a une équipe en N3 donc, pourquoi il ne me prête pas des joueurs pour jouer en N2 ? On joue contre des centres de formation de grands clubs donc, comme cela, ils seraient gagnants […]. Les deux, trois garçons qu’ils nous prêteraient pourraient se faire les dents avant d’intégrer éventuellement la Ligue 1 dans deux, trois ans. »

Cette volonté de renforcer son équipe dans les saisons à venir est particulièrement importante pour le président de l’AS Poissy qui s’inquiète de la refonte du championnat attendue en National 2. Elle se fera sur trois ans, de la saison 2023-2024 à la saison 2025-2026. Durant les deux premières années de la nouvelle formule, il est prévu une moyenne de « 5,5 » relégations par groupe puis « 3,3 » descentes par groupe à l’issue de la saison 2025-2026.

« Cinq descentes, voire six, c’est horrible ! », s’exclame Olivier Szewezuk qui est conscient du fait qu’au vu des résultats actuels, l’AS Poissy n’échapperait pas à une relégation en National 3. Quoi qu’il en soit, le président qui est à la tête du club depuis cinq ans, affirme qu’il « [se] batt[ra] jusqu’au bout » pour éviter qu’une telle descente en division inférieure ne se produise.

Le président de l’AS Poissy souhaite plus de solidarité envers le peuple ukrainien

Un événement majeur de la saison 2021-2022 pour le président de l’AS Poissy, Olivier Szewezuk. Comme le relatait La Gazette dans son édition du 23 mars dernier, le club pisciacais accueille l’entraîneur et cinq footballeurs ukrainiens professionnels de l’Alians Lypova Dolyna. Leur arrivée en France avait provoqué un véritable engouement médiatique. Selon Olivier Szewezuk, d’origine ukrainienne, cet attrait est cependant rapidement retombé et le président du club pisciacais affirme désormais avoir du mal à trouver les fonds financiers nécessaires pour leur permettre de vivre décemment.

« Je me sens un peu délaissé […], confie-t-il. Je n’ai des nouvelles de personnes depuis la conférence de presse [organisée pour évoquer l’arrivée des joueurs ukrainiens et de leur entraîneur]. Personne ne m’appelle pour m’aider […]. C’est en grande partie moi qui me débrouille pour qu’ils puissent être encore en France et dans des conditions décentes. »