Le pédibus scolaire en manque d’enfants

Le 18 juin, l’association Carapatte était présente à l’intérieur du parc du Talweg pour se faire connaître auprès des parents et les rassurer sur son fonctionnement.

Aller à l’école à pied et en toute sécurité. Depuis sa création il y a 11 ans en ville, l’association Carapatte a accompagné bon nombre d’écoliers dans leurs trajets entre les différents arrêts de pédibus et les écoles. Actuellement, l’association accompagne « une vingtaine » d’élèves répartis sur trois lignes différentes jusqu’aux groupes scolaires Jean Jaurès et La Garenne-La Source. Les organisateurs aimeraient voir ce nombre augmenter. Le 18 juin, Carapatte a donc organisé une journée de présentation de son activité dans le parc du Talweg en partenariat avec l’association Ecolonia qui ­proposait aux enfants des animations sur le thème de l’environnement.

« On se rend compte qu’il y a beaucoup de parents qui déposent leurs enfants en véhicule le matin à l’école alors que la solution [de pédibus] existe. Je pense que c’est lié à la méconnaissance du fonctionnement de Carapatte. On est là pour expliquer […] que c’est une organisation responsable », déclare le gestionnaire Guillaume Jorelle. Ce service est gratuit. Les parents s’engagent néanmoins à déposer les enfants à l’heure aux arrêts de pédibus et à rester avec eux jusqu’à l’arrivée des accompagnateurs.