Depuis le 21 février dernier, le centre d’activités magnanvillois des Restos du coeur a ouvert ses portes rue des Graviers, en remplacement de celui situé à Mantes-la-Ville, fermé depuis la fin de l’année 2020. Plus grand, plus confidentiel et plus accessible en transports en commun, il accueille pour le moment 160 bénéficiaires. Fermé pendant la pause estivale, le 26e centre d’activités rouvre ses portes ce lundi 5 septembre.
« On est passés de 60 m² à [presque 300 m²] et puis les gens peuvent rentrer, ils ne sont pas dans la rue, ils peuvent stationner, parce qu’à Mantes-la-Ville on avait énormément de problèmes on ne pouvait pas stationner », détaille Maryse Trochu, responsable du centre d’activités, ce mardi 29 juin. Elle apprécie également de pouvoir accueillir les bénéficiaires dans une plus grande discrétion. « Les gens faisaient la queue sur le trottoir donc niveau discrétion, […] on était en plein centre-ville, ce n’était pas terrible », se rappelle-t-elle.
Lors de la fermeture de l’antenne mantevilloise, il avait été proposé aux 240 bénéficiaires de se rendre au centre mantais, situé au sous-sol de l’Agora. « Il leur fallait 55 minutes aller, 55 minutes retour en bus. Il y avait deux bus, donc avec les correspondances c’était très compliqué pour eux, poursuit la responsable du centre d’activités magnanvillois. […] Il y a des personnes, parce que c’était trop compliqué pour elles d’aller de Mantes-la-Ville à Mates-la-Jolie, qui avaient arrêté de venir, là on va les voir revenir aussi. Quand on a demandé les locaux on en a visité plusieurs on a fait attention à ça […], c’était la priorité. »
Le centre d’activités magnanvillois est le 26e centre à ouvrir dans le département. « Ce local de 238 m² nous l’avons voulu le plus chaleureux possible afin d’offrir à ceux qui y viennent un endroit de bien-être et de confiance », insiste Emmanuel Nodé-Langlois, président départemental yvelinois des Restos du coeur. « Nos bénévoles voient continuellement depuis le début de l’année de nouvelles personnes entrer dans les centres des Yvelines », alerte-t-il toutefois. Un constat que partage Maryse Trochu : « On a quelques nouvelles personnes qui viennent s’inscrire notamment dans les jeunes parce qu’avec l’inflation ils n’y arrivent plus. »