Un étudiant de 19 ans téléchargeait du contenu pédopornographique

Arrêté devant son établissement scolaire, un étudiant de 19 ans a avoué aux enquêteurs son penchant pour le contenu pédopornographique.

Un étudiant de 19 ans, habitant à Mézières-sur-Seine, a été arrêté devant son établissement scolaire situé à Versailles car il est accusé d’avoir consulté des images et des vidéos à caractère ­pédopornographique.

Le 1er septembre, la sûreté urbaine de Mantes-la-Jolie a été saisie par le Parquet suite à un rapport du NCMEC (National Center for Missing and Exploited Children), elle-même saisie par la société Google, informant de téléchargements de fichiers, à caractère pédopornographique, mettant en scène des fillettes âgées de 5 à 12 ans.

Ce rapport a été transmis à la police judiciaire parisienne qui a identifié l’auteur. Pour le retrouver, les enquêteurs se sont penchés sur les opérateurs de téléphonie ainsi que sur le fournisseur d’accès à internet.

Les fonctionnaires de la Sûreté urbaine de Mantes se sont scindés en deux équipes. L’une a procédé à la perquisition du domicile de l’étudiant situé à Mézières-sur-Seine, l’autre a interpellé le mis en cause à proximité de son établissement scolaire à Versailles. Au domicile de cet étudiant au profil « geek » son ordinateur a été saisi avec pas moins de 130 fichiers à caractère ­pédopornographique.

Placé en garde à vue, le jeune homme a confessé son addiction à ces contenus interdits. « Socialement isolé, il passe le plus clair de son temps, jour et nuit, à naviguer sur internet et jouer à des jeux vidéo. Il aurait compris qu’il était démasqué après le blocage de son compte Google », relate un article de 78actu.

Lors de son audition, il a reconnu les faits mais ne les a pas expliqués. Il a simplement déclaré que « c’était plus fort que lui ». Selon l’étudiant, les images lui provoquaient une excitation sexuelle mais il a précisé qu’il serait incapable d’une relation avec une mineure dans la vie réelle.

Le Parquet a décidé de détruire le matériel qui a servi aux multiples téléchargements, et le mis en cause a été déféré en vue d’une convocation par procès-verbal assorti d’un contrôle judiciaire (CPVCJ).