Il finit en détention après avoir violenté son père

Déjà sous le coup d’un sursis probatoire à cause de violences, un homme de 30 ans, a récidivé en s’en prenant à son père.

Un homme de 30 ans a été jugé par le tribunal judiciaire de Versailles le 29 septembre pour avoir commis la veille des violences ayant entraîné une ITT (Incapacité temporaire de travail) sur son père sous l’effet de l’alcool.

L’homme avait déjà été condamné à un an de prison en 2021 pour des faits similaires. Il était depuis revenu au domicile de ses parents. Néanmoins, il avait une épée de Damoclès au-dessus de la tête car il était encore sous le régime du sursis probatoire (la peine d’emprisonnement ou une partie est suspendue si le condamné respecte les obligations et interdictions qui lui sont fixées par le tribunal, Ndlr).

Les faits jugés le jeudi 29 septembre ont été évoqués par la juge. Vers 1 h 40, les policiers sont appelés pour un différend familial. L’homme était en train d’écouter de la musique dans sa chambre. Excédé, son père vient lui demander de baisser le volume. L’homme, alcoolisé (plus de 2 g d’alcool dans le sang ont été relevés par les policiers), a mal pris la remarque de son père. Il s’est alors battu avec ce dernier, le suivant dans plusieurs endroits de la maison familiale. Il ne lui a pas porté de coups mais a tenté de l’étrangler avec son bras.

« Depuis sa sortie de prison, il boit régulièrement de l’alcool. Cela aussi énerve son père. Quand il n’y en a pas, les relations sont plutôt normales entre eux. » Des propos de la mère du ­prévenu relatés par son avocate.

Durant l’audience, l’avocate du mis en cause a expliqué que son client était « un peu désœuvré. Sa situation est compliquée. Son CDI en tant que plombier n’est pas allé plus loin que la période d’essai. Depuis il ne sait pas par quel bout prendre sa vie en main. Je pense que le syndrome de la dépression le touche ».

Le procureur de la République a réclamé 18 mois de prison dont un an avec sursis probatoire pour ces ­violences commises sur son père.

Finalement, après délibération des juges, le prévenu a été condamné à huit mois de prison avec maintien en détention en raison de son sursis probatoire.