Des meubles, des vélos, de la vaisselle, des bibelots ou encore des vêtements. La nature des objets issus de dons en vente à la communauté Emmaüs de Follainville-Dennemont est particulièrement variée. Selon Mathieu de Saqui de Sannes, un des responsable, tous les dons ne sont cependant pas acceptés. En raison de l’augmentation du coût de traitement des déchets et du carburant, la communauté se doit effectivement d’être plus sélective vis-à-vis des donateurs.
« Si on nous appelle pour un matelas qui est sale, si on se déplace uniquement pour le matelas, on va dire « non » parce qu’on va le revendre au tonnage mais l’article ne représente rien sur une tonne par rapport à ce que cela va nous coûter pour aller le chercher en ce moment. Si on enlève plusieurs meubles chez un particulier et que dedans il y a un meuble cassé ou un matelas qui est taché, là on va le récupérer parce qu’on prend le lot », explique-t-il.
Mathieu de Saqui de Sannes est cependant conscient que cette mesure n’est pas particulièrement appréciée auprès des donateurs. « Cela véhicule une mauvaise image des communautés Emmaüs mais on n’a pas le choix », déplore-t-il.