Dans son édition du 26 octobre, La Gazette indiquait que la situation était tendue au centre hospitalier intercommunal de Poissy Saint-Germain (Chips). Les urgences pédiatriques étaient en sous-effectif et, depuis le 21 octobre, l’accueil des patients était filtré. La situation devait revenir à la normale le 7 novembre mais le 5 novembre, le Chips indique dans un communiqué que cette mesure « est prolongée ».
Selon Le Parisien, « seules les urgences traumatologiques (brûlures, plaies profondes, fractures, traumatismes crâniens à la suite d’une chute) restent prisent en charge même si le mieux est encore de passer par le SAMU. » Ce sont eux qui orientent « en fonction de l’état de santé de l’enfant », continue le média. « Les patients peuvent être envoyés vers les maisons médicales de garde, notamment Poissy, Les Mureaux et Mantes-la-Jolie, ou dirigés vers d’autres hôpitaux du secteur comme ceux de Mantes-la-Jolie et Versailles. Pour autant, ces mesures ne règlent pas le problème de sous-effectif persistant de pédiatres à l’origine de cette décision. »