Circulations douces : Andrésy opte pour l’écologie

Jeudi 21 octobre, une rencontre autour des circulations douces a eu lieu entre GPSEO et la ville d’Andrésy.

La Ville d’Andrésy met en avant la sécurité des cyclistes et les circulations douces. Elle marque sa volonté écologique en les favorisant par l’intermédiaire d’un chaucidou. Pour rappel, un chaucidou est un type de voie de circulation permettant de redéfinir le partage de la chaussée entre les cyclistes et les voitures. Une voie centrale est dédiée aux véhicules et de chaque côté de celle-ci se trouvent des pistes cyclables.

Le 21 octobre, la Ville a accueilli une rencontre autour du thème des déplacements cyclables entre les élus de la ville d’Andrésy, les représentants des associations Un Vélo Qui Roule et Les Colibris d’Andrésy et la Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO), représentée par Eddie Aït, maire SE de Carrières-sous-Poissy et vice-président de GPSEO délégué aux mobilités. « Cette rencontre a eu lieu dans le cadre du schéma directeur cyclable qui vise à améliorer les circulations douces sur notre territoire, explique Eddie Aït. Cela permet de reconnaître la légitimité du vélo sur l’espace public. Avec le chaucidou, c’est à la voiture de s’adapter à la présence de vélos. Nous travaillons avec les associations et les élus locaux pour l’aménagement de 125 km du parcours à vélo. » L’occasion pour les partenaires de tester cette nouvelle chaussée sur l’itinéraire de la Seine à Vélo et des gares à proximité, qui ­privilégie et sécurise les liaisons ­cyclables.

Selon Romain Hude, conseiller municipal délégué aux mobilités durables, l’aménagement permet d’avoir un axe en bord de Seine qui est très agréable pour les vélos et les cyclistes sont plus apaisés car les véhicules roulent moins vite. « Nous nous concentrons sur le partage de l’espace, car historiquement, c’est une ville pour les voitures et nous essayons d’y rétablir la place du vélo, ajoute-t-il. Nous travaillons avec GPSEO car ce sont eux qui ont le budget pour la voirie. Depuis un an, nous mettons beaucoup de choses en place et beaucoup d’autres arrivent. Tout cela va se faire progressivement. »

« Nous pensions que les gens auraient besoin d’explications, pourtant, en deux semaines, même ceux qui ne connaissaient pas le principe l’ont compris, confie Laurent Beunier, adjoint au maire chargé de l’urbanisme et du cadre de vie. Les objectifs initiaux, de faire tomber la vitesse et pacifier l’environnement, ont fonctionné. Ce morceau de quai était un axe caché qui permettait aux gens de rouler très vite. Nous avons renversé les priorités d’usage de la route entre la voiture et le vélo. Beaucoup plus de gens l’emprunte à pied, ce qui n’était pas attendu à la base. »

Crédits photo : Ville d’Andrésy