Le nouveau radar incendié trois jours après son installation

La dernière devinette à la mode chez les chauffards mantais prêterait à sourire si elle ne menaçait pas la sécurité routière et ne mettait pas les deniers publics à contribution.

Qu’est-ce qui n’a pas fait long feu bien qu’il ait été détruit par un incendie volontaire ? Le radar situé après la sortie 11 Mantes Est sur l’A13. Installé le mardi 3 janvier dernier vers midi, il a été la proie des flammes dans la nuit du jeudi au vendredi suivant soit moins de trois jours après sa mise en service. L’auteur de cet incendie volontaire risque gros s’il est identifié. Pour avoir détruit ou endommagé un radar par incendie, vol ou explosion, l’auteur des dégradations risque jusqu’à 75 000 euros d’amende et 5 ans d’emprisonnement.

La loi prévoit en outre des sanctions encore plus lourdes si l’action a été menée par un groupe de personnes, ou un individu masqué : jusqu’à 100 000 euros d’amende et 7 ans ­d’emprisonnement.