Lors du dernier conseil communautaire de décembre, les élus de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO) ont validé une augmentation du tarif de l’eau potable en moyenne de 0,30 euros/litre. Une hausse qui est notamment liée à l’inflation qui a fait bondir l’indice des prix à la consommation et, par répercussion, le coût de la redevance eau potable.Une augmentation une nouvelle fois dénoncée par l’AREP-Val de Seine, (Association pour le retour en régie publique dans la vallée de la Seine). L’AREP considère que « pour qu’une harmonisation des tarifs et du mode de gestion s’applique à l’ensemble des communes du GPSEO, nous revendiquons la création d’une vaste régie publique à l’échelle de la nouvelle Communauté Urbaine, comme ce qui s’est fait à Paris en 2010 et dans une bonne centaine de Communautés Urbaines depuis quelques années (Montpellier, Nice, Saint-Malo…) ».
« En 2017, GPSEO a hérité de la compétence assainissement et eau potable du territoire et des multiples situations de gestion qui y étaient liées (syndicats, régies, conventions, etc.), explique-t-on chez GPSEO. Depuis, la communauté urbaine investit dans les infrastructures et cherche à harmoniser et à homogénéiser la situation. La gestion de l’eau et de l’assainissement représente pourtant l’un de ses postes financiers les plus importants. »
Une situation d’autant plus complexe que, suivant la gestion antérieure de l’eau, les tarifs peuvent varier du simple au double, voire plus, entre deux communes. Aujourd’hui, GPSEO assure un double rôle : d’un côté la production, le traitement, le transport, le stockage, la distribution d’eau potable et de l’autre, l’assainissement qui englobe la collecte, le transit et l’épuration avant rejet en milieu naturel.