Qui dit mois de janvier, dit retour des traditionnels vœux des maires à destination des habitants. Si bon nombre d’entre eux continuent de faire le choix de la cérémonie en présentiel, permettant une certaine proximité avec la population, de plus en plus d’édiles se tournent, depuis la pandémie, vers les vœux adressés en ligne.
Outre les habituels vœux de réussite, de santé et de bonheur, cet exercice est également l’occasion pour les maires de revenir sur les grands projets menés en 2022, tout en esquissant les importantes échéances de l’année à venir. Et ce chacun à sa manière.
La municipalité de Poissy, via la voix de sa maire, Sandrine Berno Dos Santos (LR), en a profité pour rappeler sa volonté de « poursuivre l’ambitieuse métamorphose de Poissy ». Une métamorphose « économique », « écologique » et « urbaine », amorcée avec des projets comme le nouveau parc d’attractivité Dynamikum, la plantation de la forêt Miyawaki ou encore la rénovation urbaine de La Coudraie. Cependant, pour 2023, comme pour bon nombre de Villes, le maître mot est « sobriété ». Cela n’empêchera pas « une année heureuse » selon la maire, qui mentionne avec enthousiasme la future ouverture de la concession Porsche, le lancement du chantier du campus vert de l’usine Stellantis et, surtout, l’arrivée du Paris Saint-Germain et de son nouveau centre d’entraînement flambant neuf de 74 hectares.
Si la Ville de Poissy a fait le choix d’une longue vidéo de 6 minutes, d’autres communes ont préféré des vœux concis, allant à l’essentiel, comme Raphaël Cognet (DVD) à Mantes-la-Jolie. Celui-ci s’est contenté de rappeler qu’il « aime passionnément cette ville, son histoire, ses habitants, et ce qu’elle est en train de devenir ». Tout en assurant son envie d’être « aux côtés » des Mantoises et Mantois, et de les « aider à affronter le mieux possible les problèmes du quotidien ».
À Achères, Marc Honoré (DVD) a également été concis. Après avoir mentionné les actions menées en 2022 par la municipalité, l’édile a refusé de « faire rimer sobriété et morosité » au moment d’aborder 2023. Outre sa volonté de « garantir la continuité du service public et la qualité de vie » de ses administrés, il s’est félicité de la création, en ce moment même, du nouveau centre technique municipal, qui devra « améliorer les services à la population ».
La plupart des maires ont plébiscité leur propre bureau comme cadre de leur vidéo. Du côté de Mantes-la-Ville, Sami Damergy (SE), s’est mis en scène dans les rues de sa commune, tout en donnant la parole à plusieurs de ses adjoints pour aborder des thèmes comme l’éducation, la culture ou le sport. L’occasion d’évoquer la rénovation de l’école Chavannes, la future instauration d’un conseil municipal des enfants, ou encore la transformation de la halle Sulzer en pôle universitaire (lire notre édition précédente).
Djamel Nedjar (DVG), maire de Limay, a choisi le jardin de la Maison Blanche, au 12, rue de Paris, pour présenter ses vœux en vidéo. Un choix pas anodin : l’édile en a profité pour annoncer la future installation, « d’ici un an » d’un restaurant « type brasserie » en ces lieux, de quoi « illustrer la redynamisation du centre-ville », ainsi que « le coup d’envoi de plusieurs opérations de renouvellement urbain et commercial sur le quartier ». S’ajouteront à ce projet de nouvelles initiatives, comme le lancement d’un budget participatif, des travaux d’aménagements au parc des Célestins, un service de transport à destination des seniors ou encore la proposition d’une Maison des Services « pour pallier le retrait des services publics de l’État ».
Cadre différent, mais même esprit pour le maire de Conflans, Laurent Brosse (DVD) qui, dans une courte vidéo sur fond vert, a évoqué 2023 comme « une année charnière ». Il a ainsi affirmé sa volonté de « construire la ville 2030 », à commencer par l’inauguration prochaine de l’école des Côtes-Reverses, tout juste rénovée, sans parler de la livraison du gymnase Foch et des « travaux d’embellissement » de la rue Maurice Berteaux.
Bien qu’elle s’annonce « difficile financièrement », l’année 2023 sera « une année importante » juge François Garay, maire DVG des Mureaux avec notamment la naissance du pôle Léo Lagrange. « C’est quelque chose qui va redessiner la ville », se réjouit-il, alors qu’il « espère » également voir, enfin, l’arrivée d’Eole dans sa commune.