L’hôtel de ville « retrouve son aspect remarquable »

L’inauguration officielle marquant la fin de la rénovation de la mairie a eu lieu le 7 janvier. Les travaux réalisés ces dernières années ont notamment permis de mettre en valeur les briques d’origine du bâtiment.

L’hôtel de ville a retrouvé son éclat d’antan. Après des travaux de rénovation entrepris ces dernières années, la fin du chantier a été officiellement célébrée le 7 janvier lors de l’inauguration officielle de la mairie rénovée en présence, entre autres, du président du Sénat, Gérard Larcher (LR). Selon l’édile SE, Stéphane Jeanne, les travaux entrepris à l’hôtel de ville étaient essentiels pour le maintenir en bon état.

« En 2017, une restauration globale du bâtiment s’imposait [car] des grosses fissures apparaissaient sur deux pignons […]. En 2018, [nous avons notamment] renforcé les fondations sur le pignon ouest par des pieux en béton pour stabiliser la mairie et [effectuer] un drainage total autour du bâtiment », explique le maire en insistant sur le fait que les travaux ont ensuite été suspendus durant « 18 mois » le temps que « le bâtiment se stabilise ».

Ces travaux structurants n’ont cependant pas été les seuls réalisés à l’hôtel de ville. Certains ont effectivement été entrepris dans le but de remettre esthétiquement la bâtisse en valeur. « Le ravalement du bâtiment a été réalisé afin de lui faire retrouver son aspect remarquable avec la mise en valeur de ses briques d’origine […], détaille l’édile. Dans les années 1960-1970, comme beaucoup de bâtiments, la mairie [avait été] enduite à la chaux […]. Toutes les corniches ont été préservées. Les fenêtres en bois ont été changées avec double vitrage, seule possibilité d’améliorer les performances énergétiques. Isoler le bâtiment tant à l’intérieur qu’à l’extérieur aurait dénaturé celui-ci […]. Les volets d’origine ont été démontés et la quincaillerie abîmée remplacée. Seules les tapées (éléments de menuiserie ayant pour but de compenser l’épaisseur du dormant afin d’avoir une meilleure isolation, Ndlr) en bois furent remplacées dans le même métal que les volets. L’ensemble a été sablé et peint. »

Pour Stéphane Jeanne, la rénovation de l’hôtel de ville est d’autant plus importante que le bâtiment fait partie du patrimoine communal. « À Oinville-sur-Montcient, dans un parc de 9 000 m², une ancienne maison de maître était rattachée à une entreprise de papeterie dont l’activité a été délocalisée après son incendie en 1977. L’ensemble a été racheté par la mairie en 1981 pour un franc symbolique. Celle-ci a réaménagé les bâtiments pour s’y installer en 1983 et créer des services, une salle des fêtes, une salle de théâtre, une salle pour les associations, un bâtiment technique et une salle de stockage », rappelle le maire de l’histoire du lieu, en précisant que des transformations notables ont déjà été réalisées sur l’ensemble de ces bâtiments avec, entre autres, la destruction du bâtiment technique en 2007 et la création d’une aire de jeux pour les enfants.

Le projet de rénovation de la mairie a été mené en partenariat avec l’agence Ingéniery créée par le Département pour l’assistance au maître d’ouvrage. Selon Stéphane Jeanne, le coût total des travaux de rénovation de l’hôtel de ville s’élève à environ « 766 900 euros » et a bénéficié d’une subvention du Département et de la Région à hauteur de « 148 000 euros chacun » ainsi que d’une aide financière du programme départemental Yvelines + de l’ordre de « 124 000 euros » et de deux DETR (Dotation d’équipement des territoires ruraux, Ndlr) de l’État pour un montant total de « 107 136 euros ». La communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO) a également contribué financièrement à la rénovation de l’hôtel de ville à hauteur de « 63 300 euros » dans le cadre du fond de concours et « 22 740 euros » ont été attribués au projet de rénovation par le parc naturel régional du Vexin français dans le cadre des contrats d’économie d’énergie (CEE). Le reste à charge pour la commune s’élève, lui, à hauteur de « 153 720 euros ».