Edwige Hervieux, épouse Radi Ahmed nouvelle DRH de la ville ?

Visiblement sous-occupée par ses fonctions d’adjointe au maire aux affaires générales et à l’administration, Edwige Hervieux, épouse Radi Ahmed, encartée au parti macroniste Renaissance, s’improvise Directrice des Ressources Humaines.

Selon plusieurs témoignages crédibles et concordants parvenus à notre rédaction, la candidate malheureuse aux dernières élections législatives s’invite dans les entretiens d’embauche. Quand quelqu’un postule à un emploi d’agent à la Ville de Mantes-la-Jolie, il a en face de lui non seulement un ou une représentant(e) de la hiérarchie administrative mais aussi Edwige Hervieux, épouse Radi Ahmed. Une pratique qui ne manque pas d’étonner un cadre de la fonction publique territoriale ayant exercé dans une commune francilienne de strate démographique comparable : « C’est pour le moins inédit. Généralement, il n’y a que pour les postes considérés à tort ou à raison comme ayant une connotation politique comme membre de cabinet ou directeur de la communication que les élus procèdent ainsi, relève l’ex-fonctionnaire aujourd’hui retraité. Cette omniprésence d’une élue dans le recrutement peut avoir des effets dévastateurs. D’une part, les recruteurs de la direction des ressources humaines de la collectivité peuvent se sentir totalement méprisés, considérer qu’on ne leur fait pas confiance, ou qu’ils ne sont pas assez compétents pour trouver les bonnes personnes pour les bons postes ».

L’expérience fait aussi dire à notre ex-fonctionnaire que la politique s’invite dans les recrutements : « Cette élue veut aussi sûrement recruter des gens qu’elle souhaite « fiables » sur le plan politique et instille entre les recrutés et elle une sorte d’obligation de reconnaissance. « Souvenez-vous que c’est moi qui aie créé les conditions de votre embauche, ne l’oubliez pas. Je ne dis pas que c’est ce qu’elle fait, je dis seulement que cette manière de faire ouvre la porte à une situation malsaine » ».

Mais il y a selon lui beaucoup plus grave. Ce mode de fonctionnement pourrait semer la zizanie dans l’équipe municipale majoritaire : « le maire de cette commune ferait bien d’être vigilant sur le sujet. Cette première adjointe qui plafonne en termes de mandats électoraux malgré son ambition affichée, a été devancée par un candidat de la Nupes aux législatives, se retrouve à un poste délicat, celui de première adjointe, une position pas facile puisqu’elle cumule les désagréments sans avoir les honneurs d’être premier magistrat ni les indemnités y afférent. Si par les recrutements, elle se constitue un réseau relationnel efficace, il peut se transformer en réseau électoral le moment venu. Et laisser libre cours à son appétit ».