La police municipale n’est plus opérationnelle 24H/24 et 7 jours sur 7

Faire des promesses c’est bien. Les tenir c’est mieux ! Malgré les engagements de campagne, la police municipale de Mantes-la-Jolie n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Elle est loin l’époque où Raphaël Cognet et son équipe vantaient les mérites des fonctionnaires veillant sur la sécurité des biens et des personnes, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, à pied, en voiture, à VTT et même à cheval. Les Mantais qui les ont appelés ces dernières semaines ont pu constater que ce service pourtant indispensable à la sécurité de la population est partiellement défaillant. La nuit, faute d’effectifs, il n’y a très souvent qu’un seul fonctionnaire claquemuré dans ses locaux, contraint de répondre au téléphone sans pouvoir dépêcher de patrouille sur les lieux de l’éventuelle infraction et pour cause : aucune patrouille n’est présente et opérationnelle.

Visiblement peu conscient du fait que la police municipale mantaise n’est pas en aussi bon état de fonctionnement qu’il le prétend, Raphaël Cognet s’est fixé en novembre dernier un autre but en confiant un audit à un cabinet pas vraiment spécialisé dans ce type de travail avec un but avoué : « L’action de la police municipale m’intéresse. Je veux vérifier qu’elle a toujours été utilisée à bon escient… ». On a les priorités qu’on se choisit.

Pourquoi alors commander cet audit ? Raphaël Cognet l’a confié à un hebdomadaire local ami dont l’ex-rédactrice en chef est désormais à son service : « Je n’ai aucun doute sur la police municipale. J’ai juste besoin d’un regard extérieur pour être certain qu’elle travaille dans un cadre juridique sécurisé et pour confirmer qu’elle est au service des Mantais. Cet audit n’est pas un désaveu. Sans police municipale, il n’y a pas d’organisations de grands événements possibles ». Heureusement pour la sécurité des Mantais, ils peuvent encore compter sur la police nationale du commissariat local qui est organisée elle pour être opérationnelle toutes les nuits et tous les week-ends afin que les délinquants ne se sentent pas pousser des ailes, faute d’avoir en face d’eux des fonctionnaires professionnels pour les en empêcher.