Le service de l’état-civil dans le collimateur

Changer des choses qui fonctionnent bien en prétextant qu’elles ne fonctionnent pas bien pour faire croire qu’on fait des choses ! En quelques mois, cette façon de procéder est en train de devenir la marque de fabrique de la municipalité mantaise.

Dernier exemple en date, le service état-civil qui donnait satisfaction à l’immense majorité des administrés le fréquentant est soudainement devenu une source de préoccupations pour les élus. Des élus qui considèrent que l’accueil du public n’y est pas bon, que le service rendu à la population n’est pas à la hauteur de leurs attentes. Ces critiques et ces velléités de changement ont abasourdi les fonctionnaires qui y travaillent avec zèle et dévouement et ne s’attendaient pas à être traités de la sorte.

D’autant que contrairement à une foultitude de leurs homologues de grandes villes voisines, le service état-civil de la Ville de Mantes-la-Jolie ne travaille pas que pour les Mantais. Concernant notamment la délivrance des passeports, on vient de loin pour se procurer le fameux sésame et on en repart le sourire aux lèvres.

Dans un tel contexte de changement à marche forcée, les négociations salariales qui ont débuté le 12 janvier dernier risquent de ne pas porter exclusivement sur les ­rémunérations.