Si on prend en considération plusieurs témoignages concordants, certains agents de la ville n’auraient pas été conviés aux vœux du personnel communal qui se sont tenus le 11 janvier dernier au pavillon des Îles situé sur l’île Aumône. Leur tort aux yeux de l’équipe majoritaire invitante ? Avoir eu comme citoyens d’autres préférences politiques que celles du maire et être jugés trop proches de certains opposants, notamment le groupe conduit par Jean-Luc Santini.
Si les faits sont avérés, il s’agit ni plus ni moins d’une forme de discrimination passible d’une action en justice qui peut mettre le maire dans une situation très délicate. Mais elle pose aussi un problème au moins aussi grave : Les agents municipaux de Mantes-la-Jolie sont-ils fichés en fonction de leurs opinions ce qui donnerait à cette affaire une tournure gravissime ?
Pour le moment, aucun des exclus n’a souhaité porter l’affaire devant la justice mais il dispose encore d’un laps de temps suffisant pour le faire.