La Ville s’engage contre la réforme des retraites et participe à la grève

Le mardi 31 janvier dernier, la municipalité a fermé l’ensemble de ses services « à titre très exceptionnel » à 12 h, en soutien à la mobilisation contre la réforme des retraites.

Le maire DVG Djamel Nejdar avait déjà, à maintes reprises, affirmé son opposition au projet de réforme des retraites du gouvernement. En ce mardi 31 janvier, la municipalité est cette fois passée aux actes : la totalité des services municipaux était en effet à l’arrêt, dès 12 h, en ce jour de mobilisation nationale, et ce « à titre très exceptionnel », comme le souligne la Mairie. Un choix des élus majoritaires, afin d’exprimer leur désaccord face à « un projet de réforme synonyme de recul social », comme indiqué sur le site ­municipal.

Cela s’est donc traduit par la fermeture à la mi-journée de l’hôtel de ville, des services techniques, du conservatoire, des crèches, des gymnases ou encore de la médiathèque. Les restaurants scolaires sont eux aussi restés porte close. Pour ce qui est des services d’accueils périscolaires, les écoles maternelles Ferdinand Buisson, Zulmée Carlu, Jean Macé, Maria Montessori et Pauline Kergomard étaient fermées pour l’accueil du matin, au même titre que les écoles élémentaires Ferdinand Buisson, Jules Ferry, Jean Macé et Pauline Kergomard.

« Le modèle de société que porte la présidence Macron et ses gouvernements successifs ne fait qu’accélérer l’effondrement économique, écologique et social que nous connaissons », avait déclaré Djamel Nedjar.

« Ce n’est pas un secret, je pense que le modèle de société que porte la présidence Macron et ses gouvernements successifs ne fait qu’accélérer l’effondrement économique, écologique et social que nous connaissons, avait déclaré Djamel Nedjar lors de sa cérémonie de vœux, le 18 janvier dernier. La mécanique de cette réforme des retraites repose sur le constat d’un appauvrissement du système des retraites et d’une espérance de vie qui s’accroît. Mais on oublie que l’espérance de vie, pour de nombreuses catégories de Français, est identique en 2022 à celle de 2014. La question est de savoir pourquoi ceux qui profitent de cet enrichissement ne peuvent aujourd’hui pas davantage payer la retraite de ceux qui leur permettent de s’enrichir. C’est la répartition de cet enrichissement que l’on doit questionner et remettre en question et non le droit à la retraite en bonne santé. »