Le 4 février, la Brigade anticriminelle remarquait une voiture effectuer plusieurs infractions routières de suite. Elle décide donc d’aller à la rencontre du conducteur – qui s’avéra être une conductrice – pour l’arrêter et la verbaliser suite à son comportement dangereux. Comble de l’ironie, lorsque la BAC lui demande de présenter ses papiers, elle n’avait aucun document puisqu’elle était sous le coup d’une suspension de permis de conduire.
Par ailleurs, les forces de l’Ordre ont remarqué une odeur suspecte lorsqu’elle baissa les fenêtres, celle caractéristique du cannabis. Ils remarquèrent également un sac en plastique posé à même le sol à l’arrière du véhicule. La conductrice montrait alors le contenu dudit sac qui se révélait être des commandes de résine et d’herbe de cannabis. Elle fut placée directement en garde à vue à la suite de ce contrôle.
La perquisition du domicile et du véhicule entier amenait la découverte de 1 065 euros en liquide ainsi que de 480 grammes de résine de cannabis et de 30 grammes d’herbe. Mais l’histoire devient encore plus cocasse lorsque les fonctionnaires d’État découvrent qu’elle s’est faite interpeller la semaine dernière pour les mêmes faits mais en se faisant passer pour une victime qui n’avait aucun lien avec la découverte des stupéfiants dans le voiture. Finalement durant ses auditions elle a reconnu avoir livré à quatre reprises de la drogue en Île-de-France depuis juillet 2022. L’exploitation des données GPS de son téléphone confirmant ses dires. Elle a écopé de dix mois de prison avec sursis probatoire de deux ans et est donc ressortie libre du tribunal avec obligation de soins et de travail.