Mantes ne ment pas

Deux pages d’interview d’auto-glorification, de victimisation : un hebdomadaire très local, sorte de Pravda du bocage, a servi la semaine dernière la soupe à Super-Cognet, le super maire. Où sont passés les diatribes enflammées des dernières années, sources intarissables de critiques plus ou moins fondées de son action municipale ? Y a t’il un lien avec le recrutement d’une ancienne journaliste du dit journal pour diriger la communication de la ville et de son premier magistrat ? Décidément le contribuable de Mantes-La-Jolie a le portefeuille bien rempli pour être ainsi taxé afin de recruter généreusement ceux qui tresseront les louanges du génie des Martraits. Après le recrutement d’un ex, très ex, journaliste à la direction de la culture dont le CV brille par l’absence totale d’expérience dans ce secteur professionnel,encore le recrutement d’une journaliste qui a une délicate et difficile mission : faire oublier que Monsieur Cognet dénonce à longueur de page un système dont il fut l’héritier désigné. Faut-il rappeler que sa première élection fut un tour de passe-passe de Bédier, son mentor désormais vilipendé ?

Non seulement les mantais paient, mais on les prend pour des gogos. Jusqu’à quand ?