Pas de traitement de faveur pour un cas de violence sur conjointe

Un soixantenaire demandait la levée de son contrôle judiciaire mis en place depuis octobre lorsqu’il a été arrêté pour violence sur conjoint ainsi que mineur. Il prétextait une bonne conduite ainsi que des soucis de santé. La Justice a décidé que non.

En mars, un Mantois de 60 ans était arrêté par les services de police de Mantes-la-Jolie pour violence sur conjoint ainsi que sur ses enfants mineurs. Jugé en octobre, il a été placé sous contrôle judiciaire à partir du 22 octobre jusqu’au 23 mars avec interdiction de rentrer en contact avec sa compagne, le suivi d’un traitement médical et un stage de lutte contre les violences conjugales.

L’homme sans aucun antécédent judiciaire avait demandé dès novembre l’arrêt de ce contrôle mais la justice n’est pas allé en son sens. Depuis, il argue avoir effectué le stage demandé avec attestation à l’appui, d’avoir présenté ses excuses auprès des siens ainsi que des problèmes de santé justifiant d’être auprès des siens. « J’ai subi une opération pour une malformation cardiaque et je voudrais trouver du réconfort en étant au côté des miens pour mieux me ressourcer » a-t-il déclaré lors de son audience.

De son côté le procureur rappelait qu’actuellement la famille du prévenu est toujours sous la protection de l’aide sociale et surtout que la date d’échéance était proche. La Justice a tranché en faveur de celui-ci.