Crédits photo : NeyandPartners
La future passerelle piétons cyclistes entre Poissy et Carrières-sous-Poissy qui devrait voir le jour à l’horizon 2025 ne manquera pas de cachet. L’enjeu de la construction est un franchissement en toute sécurité pour les piétons et les cyclistes afin de favoriser les déplacements, la transition écologique et valoriser les bords de Seine.
D’une longueur de 305 m et d’une hauteur de 12 m, la plate-forme enjambera le fleuve selon le tracé historique, il s’agira de retrouver le passage qui existait avant qu’un bombardement ne détruise en partie l’ancien pont durant la Seconde Guerre mondiale.
« Les piles historiques de l’ancien pont seront conservées mais en raison de leur fragilité, il n’était pas possible de leur faire supporter la passerelle, explique Daniel Level, le président du Syndicat Mixte Seine Ouest (SMSO). Du coup le tablier sera posé sur des nouvelles piles tout spécialement coulées dans le lit du fleuve pour aménager l’ouvrage. » Large de 5 m, le passage ne sera pas uniquement réservé aux piétons et aux cyclistes, il sera également accessible aux personnes à mobilité réduite.
Du fait de l’arrivée, en 2025, d’Eole, en sus du RER A et des Transiliens, la vaste zone d’aménagement concertée de 47 hectares de Carrières-sous-Poissy ne cesse de prendre de la valeur.
Alors que les flux automobiles sur le pont actuel sont déjà très denses, ils sont amenés à augmenter dans l’avenir : 4 000 logements supplémentaires vont être édifiés sur Poissy et moins de 1 500 sur Carrières-sous-Poissy.
Avec cette passerelle, les Carriérois pourront ainsi rejoindre facilement le pôle gare de Poissy, qui doit être remodelé.
Son architecture « aérienne et légère », proposée par le groupe Ney & Partners qui a remporté le concours de maîtrise d’œuvre, préservera la perspective paysagère.
D’un coût de 19,9 millions d’euros HT, la passerelle sera financée par l’Etat (1,3 million), la Région Ile-de-France (4,5 millions), le Département des Yvelines (7,5 millions), la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO – 5,848 millions) et le Syndicat mixte d’aménagement, de gestion et d’entretien des berges de la Seine et de l’Oise (SMSO – 350 000 euros) qui porte le projet.