Destitué, un ancien policier avait gardé son arsenal comme souvenir

Alors qu’il avait rendu l’uniforme, un ancien adjoint de sécurité de Mantes-la-Jolie avait gardé chez lui un petit arsenal, découvert lors d’une perquisition suite à des violences conjugales. Le tribunal de Rouen vient de le condamner à 15 mois de prison avec sursis.

Tout part d’une dispute conjugale chez lui à La Londe en Seine-Maritime. Un ancien adjoint de sécurité (ADS) du commissariat de Mantes-la-Jolie décoche une gifle à sa compagne qui décide donc de porter plainte. Conséquence : une perquisition est ordonnée dans le domicile du couple. Les enquêteurs fouillent donc l’appartement de fond en comble et tombent sur quatre grenades de désencerclement, un gilet tactique et des insignes siglés Police. De plus, ils découvrent un couteau, un fusil de chasse, des cartouches, un pistolet d’alarme et des balles de 9 mm, rien n’étant déclaré aux autorités.

Problème, l’ancien fonctionnaire d’État aurait dû redonner le premier lot lorsqu’il a décidé de rendre l’uniforme plusieurs mois auparavant. Pour sa défense, il a décidé de plaider en partie l’amnésie, les grenades ayant été oubliées dans ses affaires personnelles lors de son départ. Quant aux balles et arme de poing, il prétexte que cet équipement serait dédié à sa propre défense.

Le jeudi, l’homme – qui depuis exerce la fonction de commercial à Rouen – s’est présenté à la barre, sous le régime du contrôle judiciaire. Alors que le procureur avait demandé 18 mois avec sursis, les juges l’ont condamné à une peine de 15 mois.