Samedi, la police locale de Magnanville était appelée pour intervenir rue des Mimosas où un jeune couple avait tenté de commettre un vol avec effraction avant d’être retenu par leurs victimes. Sur place, la propriétaire des lieux déclarait que les deux mis en cause s’étaient introduits dans son pavillon en fracturant une porte-fenêtre et qu’ils avaient menacé la famille présente dans les lieux avec deux tournevis. Dès lors, les mis en cause étaient interpellés et placés en garde à vue et les deux tournevis appréhendés.
Les recherches d’empreintes ADN faisaient apparaître qu’un des individus faisait l’objet d’un mandat de recherche émanant du tribunal de Tarascon dans les Bouches-du-Rhône suite à une affaire similaire ayant été diligentée par la Gendarmerie Nationale. Dans le même temps, une seconde plainte était déposée pour un vol d’argent liquide ayant été commis dans un pavillon place des Pressoirs à Buchelay, à proximité immédiate du lieu de la première infraction.
En audition, la jeune femme de 16 ans admettait être « allée dans plusieurs jardins avec son copain avant d’entrer dans une maison » avant de refuser catégoriquement de se soumettre à la prise de ses empreintes digitales. Tandis que l’autre avançait, de manière fort peu convaincante, qu’il avait « sauté dans la maison pour échapper à un mec qui fumait du shit qui le poursuivait ». Il a également déclaré que les tournevis trouvés sur lui ne lui appartiennent pas et que les 200 euros en sa possession provenaient de « la ferraille ». Entendu également sur son mandat de recherche, il ne pouvait expliquer la présence de son ADN dans le pavillon des victimes et clamait son innocence.
À l’issue des mesures de garde à vue, la jeune fille était déférée au tribunal de Versailles, dans le cadre d’une comparution immédiate, écopant d’une peine d’emprisonnement de trois mois avec sursis tandis que son complice était laissé libre avec une convocation pour l’Unité Éducative auprès du tribunal de Versailles pour le 14 mars.