Mantes ne ment pas

« Mantes c’est devenu la zone…c’était autre chose avant ! » Cet aveu spontané émis par une commerçante emblématique et reconnue du Centre-Ville,qui réclame l’anonymat par peur des représailles de la Mairie qui menace et embête tous ceux qui la critiquent,est révélatrice : notre commerce décline, peut-être comme ailleurs, mais beaucoup plus vite et sans espoir de marche arrière.

D’abord parce que la politique du stationnement est catastrophique.Pour faire des économies les moments de gratuité sont prévus quand il n’y a personne;en conséquence les clients qui bon an mal an s’étaient habitués à payer un peu ont déserté le centre-ville parce qu’ils ont le sentiment d’être rackettés. Samedi dernier, à l’heure du déjeuner, il y avait en tout et pour tout 7 voitures garées devant l’Hotel de Ville alors que un an plus tôt ce parking était totalement saturé. Il n’y a pas besoin d’avoir fait des études supérieures pour savoir que le stationnement est la base du commerce ! En conséquence il n’y a plus de fréquentation et toutes les enseignes en tirent les leçons en fermant et ça n’est hélas pas fini.

Et puis il y a aussi l’arme fatale : la maire-adjointe au Commerce. Pas aimable,sans idée,totalement isolée dans l’équipe municipale qui la déteste et lui met des bâtons dans les roues, N.AUJAY résume à elle seule tout ce que le Ravi des Martraits est pour notre ville : un ectoplasme. Ça porte l’écharpe à la première occasion, ça joue au shérif et ça fait la leçon à tout va mais ça n’a pas la moindre idée ni la moindre initiative pour redonner un peu de lustre au commerce qui est pourtant le point essentiel d’un centre ville digne de ce nom.

Après avoir sinistré le club de tennis qu’elle présidait avant d’en être débarquée par des adhérents lucides elle va transformer notre charmant cœur de ville en désert. Et Cognet Premier nous expliquera que c’est la faute à Bédier-Vialay-Santini…mais qui les croiera ?