Chacun peut être concerné, à un moment ou à un autre, par la mobilité réduite. Car le terme « PMR » ne représente pas uniquement les personnes en situation de handicap, mais toute personne rencontrant des difficultés à se déplacer, qu’elles soient permanentes ou temporaires. Un sujet qui nous concerne tous, donc, et qui semble être pris au sérieux du côté de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise.
Outre les nombreuses gares du territoire qui ont vu leur accessibilité améliorée en vue de l’arrivée du RER E (voir notre édition du 12 avril), les quais de bus vont eux aussi bénéficier d’une accélération de leur mise aux normes. Si seulement 69 % d’entre eux étaient conformes à la fin de l’année 2022, un total de 87 % devrait le devenir d’ici fin 2025. L’accélération de la cadence des travaux devrait ainsi permettre d’améliorer l’accessibilité de 210 quais de bus en un peu moins de trois ans. Cela devrait être le cas pour 80 d’entre eux dès cette année, pour un montant d’environ 1,6 million d’euros, dont 1 million pris en charge par Île-de-France Mobilités.
L’objectif de la communauté urbaine est de « permettre aux personnes en situation de handicap de prendre les transports en commun, de se déplacer facilement dans l’espace public ou encore d’accéder à nos équipements culturels et sportifs est un principe qui doit guider l’ensemble de nos projets d’aménagement et de rénovation, précise Cécile Zammit-Popescu, présidente de GPSEO. À cette fin, il est essentiel que nos politiques d’accessibilité s’appuient également sur l’expertise des associations ».
Dans les faits, cette mise aux normes passe par le rehaussement du quai à 18 centimètres, l’allongement de la longueur du quai de 12 à 15 ou 18 centimètres, ou encore passer la largeur du quai à 2 mètres 10 et installer des bandes podotactiles pour une meilleure prise en compte du handicap visuel. Des petites retouches qui, même si elles semblent superficielles, devraient faciliter grandement le quotidien de bon nombre d’usagers.