Mantes ne ment pas

Depuis une année un pignon d’immeuble, rue James Cook, au Val-Fourré, est orné d’une gigantesque fresque d’un rappeur local dont le principal titre de gloire n’est pas vraiment musical ou alors de très loin : pour ne pas aller au « violon » ce jeune artiste, poursuivi judiciairement pour différentes indélicatesses dont le commerce de substances encore illicites, est en fuite hors de France.

Outre le fait que la présence de ce gigantesque portrait est l’illustration pour la jeunesse de ce quartier qu’enfreindre la loi fait de vous une star, qu’il confirme que pour les autorités le Val-Fourré est un quartier de non droit et qu’ils s’en moquent, et il démontre surtout à ceux qui n’ont pas voulu le voir que le génie des Martraits est un mauvais génie.

Pour asseoir son pouvoir il a passé des « deals » avec des personnes peu recommandables. Et la Rédaction prend le pari que cette publicité faite à la délinquance mantaise n’est pas prête d’être effacée. C’est simple : rue James Cook, venant de la rue Jacques Cartier.

C’est à côté de chez vous. Et d’ailleurs ce sera un jour chez vous. Vous pouvez le vérifier par vous même. La politique de la compromission n’a jamais rien produit de bon : à Mantes elle est devenue la boussole de la majorité ­municipale.