Ceux qui pensent qu’encombrer les tribunaux avec leurs plaintes va nous faire baisser la tête se trompent. Que dépenser de l’argent public, votre argent chers Mantais, en mobilisant des avocats parisiens aux honoraires à la hauteur de leur rayonnement médiatique va nous impressionner et vous priver d’informations exclusives se mettent le doigt dans l’œil.Fidèles à notre ligne rédactionnelle, nous continuerons inlassablement à faire notre métier : informer. Contre vents et marées.
Pourtant, depuis plusieurs mois, La Gazette en Yvelines est régulièrement vilipendée par l’équipe municipale, une poignée de ses sympathisants et une pincée de ses agents communaux, chouchoutés au détriment de leurs collègues, ne ménagent pas leur peine.
Tout y passe ou presque. Nos distributeurs sont dans le collimateur de la municipalité. Un jour c’est l’un d’entre eux qu’on veut verbaliser car il a déposé quelques minutes une liasse de journaux sur le trottoir en veillant bien à laisser le passage libre pour les usagers, une autre fois c’est un autre de nos prestataires qu’on tente d’intimider. Sachez-le, ces tentatives d’intimidations glissent sur nous comme une goutte d’eau sur le plumage d’un oiseau.
Le 16 mai dernier en soirée, un incident suffisamment grave pour être porté à votre connaissance s’est produit lors d’une réunion publique organisée par la municipalité dans le quartier de Gassicourt, réunion pendant laquelle notre titre a été moqué et injurié. Tout avait mal commencé. Notre journaliste qui arrivait pour suivre la rencontre entre les élus, notamment le maire Raphaël Cognet et les habitants a été accueilli par une ex-consoeur ce qui explique le tutoiement de cette phrase lapidaire : « Ta présence n’est pas souhaitée ». Cette ex-consoeur n’est autre que Céline Evain, ancienne rédactrice en chef du Courrier des Yvelines désormais adjointe à la directrice de la communication de la ville. Nous reviendrons très prochainement sur le parcours professionnel de cette agent municipal, notamment de son passage dans une sous-préfecture d’Eure et Loir.
Mais revenons à l’essentiel, elle invitait notre journaliste à quitter les lieux alors que, rappelons-le, il s’agissait d’une réunion publique. Visiblement, l’ordre lui avait été donné d’éconduire notre représentant coupable aux yeux de l’équipe majoritaire d’avoir trop scrupuleusement relaté la réunion publique qui s’était tenue en début du mois en centre-ville. Une réunion au cours de laquelle les riverains s’étaient plaints de l’incapacité de la municipalité à gérer la présence des sdf et l’explosion des dépôts de mains courantes dont le nombre a été révélé par le maire lui-même : « On était, entre mai 2021 et mai 2022, à 3 523 mains-courantes. Nous sommes, entre mai 2022 et mai 2023, à 4 756 main-courantes ».
Toutes les personnes présentes à cette réunion ont pu entendre les propos que notre journaliste n’a fait que relayer. N’en déplaise au maire, la ville qu’il a le privilège de diriger n’est pas encore Beaupréau en Mauges, ville de 24 000 habitants du Maine-et-Loire qui avec un nombre total de 369 crimes et délits en 2022 est la ville la plus tranquille de France…
Quant à notre journaliste, soucieux de vous informer malgré les menaces à peine voilées, les insultes et les quolibets, il a tenu bon et est resté à la réunion de Gassicourt.
Nous sommes fiers de l’avoir dans nos rangs.