La bonne samaritaine n’en était pas une

Lundi 15 mai, dans un train SNCF en mouvement entre les gares de Paris Saint-Lazare et Le Havre, un homme de 64 ans s’écroule, victime d’un malaise. Une femme puis les services de secours interviennent en gare de Mantes-la-Jolie pour essayer de ranimer le passager mais en vain. Le lendemain, les effets personnels du défunt sont restitués à sa veuve et celle-ci déplore la disparition d’un ordinateur portable. À partir de ce moment-là, les enquêteurs du groupe « flagrance » débutent leurs investigations.

L’exploitation de la vidéoprotection embarquée s’avère fructueuse puisqu’elle permet de confondre la bonne samaritaine qui s’était en plus présentée comme étant « témoin » aux effectifs des forces de l’Ordre mantais.

Le vendredi, elle a dû se représenter au service sur convocation puis placée en garde à vue. La perquisition effectuée à son domicile s’avérait négative. En audition, elle reconnaît avoir « fouillé le sac à dos du monsieur » afin d’y « chercher de l’argent pour payer un billet de train », tout en précisant que les billets dérobés étaient une monnaie étrangère, des dinars. Elle avait toutefois réussi à les échanger par la suite pour une somme de dix euros. Malgré les éléments à charge, elle rejetait le vol de ­l’ordinateur.

À l’issue de la mesure de garde à vue, elle est remise en liberté avec une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité prévue le 4 octobre et une convocation par officier de police judiciaire au tribunal judicaire de Versailles pour le 2 janvier 2024.