48 heures après l’agression au CHU de Reims qui a coûté la vie à Carène Mezino, une infirmière de 38 ans, le Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain a failli connaître un fait divers de la même ampleur selon des informations du Parisien. Dans la matinée, un trentenaire a agressé un agent de sécurité du pôle psychiatrie, d’abord verbalement, puis physiquement, avant d’être maîtrisé sur le parking de l’établissement. Heureusement, rien de grave n’est à déplorer. L’agresseur – un ancien patient – a été interpellé par la police puis placé en garde à vue. Pour le moment, il n’a pas voulu expliquer son geste.
Dans un communiqué, la direction du CHIPS a tenu « à souligner le professionnalisme de l’agent, l’extrême réactivité et la solidarité de l’ensemble de l’équipe soignante qui ont fait face à cette situation de tension et l’équipe a été rencontrée [par la direction] dans les suites immédiates pour apporter un accompagnement adapté en réponse à leurs attentes. » Le député local, l’inévitable Karl Olive, s’est ensuite déplacé et n’a pas hésité à écrire un de ses tweets compulsifs : « En contact permanent avec Monsieur le Préfet, je suis venu écouter, échanger et apporter mon entier soutien aux équipes sur place, confie l’ancien président du conseil de surveillance de l’établissement. La psychiatrie doit être une cause nationale avec un investissement massif. Le Covid est passé par là. Sans le professionnalisme des personnels et des forces de police, On aurait pu assister à un drame. »