Qui d’autre peut se targuer de réunir supporters parisiens et marseillais en un même lieu, et de faire naître les mêmes étoiles dans leurs yeux ? Comme l’a prouvé son entrée digne d’une rockstar au sein du complexe sportif François Pons, le footballeur Matteo Guendouzi a réussi à mettre les rivalités de côté le temps d’une journée, à Verneuil-sur-Seine. Car comme il le dit lui-même, un « moment festif » comme celui-ci doit célébrer « le football en général ».
Le joueur de l’Olympique de Marseille et de l’Équipe de France, qui a grandi dans la commune vernolienne, est revenu sur ses terres le temps d’une journée, le mercredi 7 juin dernier. Pour rencontrer des élèves du collège Jean Zay, d’abord, mais surtout pour apposer son nom au stade de football local, où il a fait ses gammes lors de sa préformation au Paris-Saint-Germain. « C’est une immense fierté, parce que ça fait maintenant 10 ans que j’ai quitté Verneuil, donc ça mesure aussi que j’ai franchi pas mal d’étapes depuis mon jeune âge ici, c’est vraiment une consécration d’avoir un stade à son nom à 24 ans, savoure le joueur. C’est un moment magique que je peux vivre avec ma famille, mes amis, qui m’ont poussé depuis mon plus jeune âge ».
Après avoir tapé dans le ballon avec les jeunes du coin, Matteo Guendouzi a pris le temps de signer de nombreux autographes et de prendre quelques photos, au cours d’une après-midi qui fût un vrai succès populaire, pour le plus grand plaisir du maire (RE) Fabien Aufrechter. « Matteo, c’est une histoire particulière, sourit l’édile. C’est un jeune qui a longtemps vécu à Verneuil, qui a été au collège ici, le même que le mien d’ailleurs. Du coup c’est une belle histoire, car sa famille est toujours sur le secteur, et lui-même revient régulièrement. Pour nous, c’était l’occasion de faire briller la Juve, le PSG, l’OM, c’est United colors of football. Faire du football une grande fête, et ça a bien réussi ».
Bien qu’exilé du côté des Bouches-du-Rhône, le natif de Poissy garde une attache particulière avec le territoire qui l’a vu grandir, en témoignent les échanges avec ses anciens professeurs, et ses amis, connaissances toujours installées à Verneuil et présentes lors de l’inauguration. « J’ai encore des contacts avec des amis et des coéquipiers avec lesquels j’étais ici, au collège ou au centre de formation, se souvient-il. Ma famille habite dans le coin, donc je reviens assez régulièrement et je repasserai encore plus souvent maintenant voir des matchs ».
C’est justement avec la famille du joueur qu’a échangé le maire pendant pendant de longs mois, afin d’apposer son nom sur le stade. « On a rencontré son agence, son coach, son père, sa famille, c’est quasiment deux ans de travail pour le faire venir et créer cette journée avec les sponsors, raconte Fabien Aufrechter. C’est un gros travail des agents, un gros travail des services et quand je vois le résultat et les étoiles dans les yeux des enfants, que demander de plus ? »